Skip to content

LIMONAIRE (Paris) – le 12 septembre 2015

September 13, 2015

Angèle, Inès Desorages:
Oh là là! Mais quelle horreur (des horreurs!) pour commencer la soirée! Pour atteindre le Limonaire (et le quartier des hôtels trois étoiles (oh là là) du neuvième arrondissement (oh là là)) ce soir, il fallait que je passe devant deux concerts dans la Goutte-d’Or, directement, dans un cas. Ce n’était pas aussi difficile que la soirée où je passais devant un concert (une ‘fête’ souterraine ….) de Trotski Nautique (et al) dans la Goutte-d’Or pour atteindre le Limonaire (et le quartier des hôtels trois étoiles (oh là là) du neuvième arrondissement (oh là là)), mais étant donné que j’avais prévu de voir les deux premières parties à l’Omadis ce soir, avant de m’embarquer dans ma belle balade vers le Limonaire (et les meilleurs hôtels trois étoiles (oh là là) de Paris (france)), je ressentais toujours un certain sentiment de perte.

Evidemment, le début horrifique de cette soirée était causé par un retard majeur, et ce retard majeur, il était causé par une certaine humeur qui m’a rendu complètement incapable de voir les gens que je connais/reconnais (ce qui était évidemment un grand choc pour moi (quelqu’un qui aime bêtement (et infiniment) socialiser, une bière à la main (droite), un sourire (joyeux) aux lèvres), et, j’aurais certainement connu/reconnu les gens à l’Olympic Café et à l’Omadis (à l’Omadis, ça aurait été particulièrement difficile, et à l’Olympic Café, il y avait un australien …. ce soir, le Limonaire (et le quartier des hôtels trois étoiles (oh là là) du neuvième arrondissement (oh là là)) était clairement une meilleure option pour moi, et cette déclaration là, c’est véritablement choquante, et entraînera, très probablement, une peine de six mois de prison ferme, dans cette époque des horreurs (des horreurs) du journal qui s’appelle, je crois, Charles Weekly). Allez (au Limonaire par la Goutte-d’Or).

Le Limonaire, où, évidemment, il y a des gens que je reconnais, mais qui ne me voient pas du tout, parce qu’ils sont bourgeois (des hôtels trois étoiles (oh là là)), et donc, totalement distants, pendant qu’ils parlent aux gens qui ne font pas partie de leur classe. L’ambiance de ce soir était évidemment typiquement étouffante (un samedi au Limonaire, le rêve de chaque parisien bourgeois, et de chaque touriste des hôtels trois étoiles (oh là là)), mais, au moins il y avait quelques gens indésirables présents, qui appartiennent, à juste titre, aux magasins de kebabs de la rue Stephenson, mais qui se sont évidemment perdus ce soir (à cause de leur manque total de capacité intellectuelle), et se sont donc retrouvés au Limonaire (dans le quartier des hôtels trois étoiles (oh là là) du neuvième arrondissement (oh là là)). Ces troglodytes (des magasins de kebabs de la rue Stephenson) étaient superbement amusants, parce qu’ils voulaient se bagarrer avec tous les gens qui ont envahi leur espace personnel, et, uh …. le Limonaire, c’est pas pour toi, si tu réagis d’une manière violente aux envahissements de ton espace personnel. A un moment ou à un autre, ton espace personnel sera envahi par quelqu’un au Limonaire (c’est véritablement un endroit horrible), parce que la classe bourgeoise, c’est une classe incestueuse, et ces jeux sensuels sont simplement un prélude aux grandes scènes amoureuses qui se produiront plus tard, dans les chambres des hôtels trois étoiles du quartier (ces scènes comprendront évidemment les parents des bourgeoisies impliquées, comme toutes les scènes amoureuses bourgeoises).

Inès Desorages au Limonaire le 12 septembre 2015

Inès Desorages au Limonaire le 12 septembre 2015

Inès Desorages. Elle semble manquer de confiance, avec ses différents tics et maniérismes, et quand on ajoute à ce manque de confiance son chant magiquement doux, sa technique de fingerpicking qui est subtile, variable et convenable, et ses couplets rimés non odieux qui vont parfaitement avec ses paroles émouvantes qui relatent des histoires, on trouve, évidemment, une des meilleures artistes de la chanson française d’aujourd’hui. Etant donné l’histoire incroyablement riche de la chanson française, le mépris témoigné par des chanteurs français d’aujourd’hui envers cette langue est véritablement ahurissant, mais cette jeune femme, avec sa prestation et sa musique effectivement parfaite, a le pouvoir d’inspirer une toute nouvelle génération, et de remontrer aux gens la grande merveille de cette langue en chanson. C’est véritablement incompréhensible que certains gens semblent croire que la langue française est inutile en chanson, quand la meilleure (et la plus belle) musique de tous les temps (à mon avis) est par Serge Gainsbourg (la chanson ‘je suis venu te dire que je m’en vais’ …. la simplicité parfaite!), et donc, en français! A mon avis, la langue anglaise n’est pas du tout lyrique, et donc, la décision des chanteurs français (qui habitent et jouer en france!) de chanter en anglais n’a aucun sens, mais …. c’est possible que les langues françaises et anglaises soient également lyriques, mais l’histoire humaine a simplement produit plus de bons écrivains de chansons/chanteurs francophones, mais …. je doute que ce dernier soit vrai.

Angèle au Limonaire le 12 septembre 2015

Angèle au Limonaire le 12 septembre 2015

Angèle. Elle est bien trop classique en tant que chanteuse, à mon avis, et donc, je trouve sa technique (et sa prestation) bien trop rigide et correcte. Cette rigidité commence avec le pianiste ‘virtuose’ (qui est peut-être pas du tout ‘virtuose’, mais …. il peut lire la musique. Voilà), et puis s’étend à la prestation entière qui semble bien trop répétée et donc pas du tout honnête. Mais, je suis venu à ce concert pour voir Inès Desorages, et donc, je n’ai pas trop envie d’être trop dur envers elle. Je n’ai pas eu aucune attente quant à la musique d’Angèle, et c’est seulement mon goût personnel qui me fait préférer les artistes qui sont moins soignés, un peu maladroits, et en manque de confiance. Il y a des gens qui préféreraient la prestation classique et forte d’Angèle, j’en suis sûr. Mais, elle ne m’a pas ému du tout, et ça, c’est un fait.

Et puis, pour conclure la soirée, j’ai (involontairement) donné des mauvaises directions à quelqu’un, et dès que je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur, je me suis senti très mal, et j’ai envisagé de courir après la jeune femme pour me corriger, mais …. ça aurait été trop d’effort (mais, je développe, clairement, un côté compatissant …. quelle horreur (des horreurs)). Elle avait voulu trouver le Métro(politain) Grands Boulevards (oh là là), et par accident, je l’ai orienté vers le Métro(politain) Poissonnière – je suis sûr qu’elle aurait trouvé son chemin à partir de là, et de toute façon, je suis sûr que les gens qui sont enclins à demander des directions ont d’habitude d’être (probablement involontairement) dévoyés. Je me sens encore assez coupable (à cause de mon côté compatissant …. oh là là), évidemment – elle avait été au Limonaire, mais étant donné qu’elle s’est perdue dès qu’elle est partie, elle n’est évidemment pas une habituelle (pas comme moi …. mon dieu) …. j’aurais évidemment été content de dévoyer un habituel du Limonaire, ou un des imbéciles des magasins de kebabs de la rue Stephenson. Moi, j’espère juste qu’elle ne déambule toujours pas, en larmes parce qu’elle était dévoyée, mais surtout, j’espère qu’elle ne s’est enfin retrouvée sur la rue Stephenson, où elle aurait sûrement croisé mon ancien ami (incendiaire) des kebabs, survêtements et casquettes, ce qui aurait causé sa mort immédiate (par dégoût).

Je souhaite cette jeune femme perdue bonne chance, même si elle m’a pris pour quelqu’un qui connaît le quartier des hôtels trois étoiles (oh là là) du neuvième arrondissement (oh là là). Si la prochaine fois que je la vois elle est sur la rue Stephenson, en survêtement et casquette, un kebab à la main (droite), mon sentiment de culpabilité sera tout simplement trop extrême à supporter, et mon seul choix sera de me suicider, sinon de rejoindre le monde auquel, évidemment, j’appartiens …. le monde des survêtements, casquettes et kebabs de la rue Stephenson, ce qui serait évidemment un sort pire que la mort.

Inès Desorages …. le grand espoir de la langue (et la chanson) française, et le plaisir musical ultime.

Allez (à la rue Stephenson, en survêtement et casquette, avec un kebab à la main (droite)), et tout de suite!

Yes!

From → Uncategorized

Leave a Comment

Leave a comment