Skip to content

RATTRAPAGE 2

July 6, 2023

Le grand calme d’Aubervilliers, et …. erreur.  Je n’aurais pas dû dire que j’ai déjà été là, derrière ces barreaux, derrière cette porte.  Tout a changé.  Tout le monde est parti.  Je savais d’avance.  J’avais été prévenu.  Peut-être que vous ne voudrez pas rester, ou même commencer.  Un mensonge.  Pourquoi ici, pourquoi maintenant?  Je suis perdu.  C’est mon ressentiment.  Je suis juste content que l’épreuve soit maintenant passée.

Vous me parlez?  Vous parlez directement dans mon oreille, oreille gauche.  Dis, pourrais-tu m’aider?  Je t’aiderai avec plaisir.  Brunch ce week-end?  Silence.  Apprendre à dire non.  Apprendre à ceux qui n’ont aucun espoir.  A bientôt.  Pas de souci.  Ca, c’est pas dans le bon sens.  Je m’en fous.  Prend ton temps. 

Cela est débuté où, et comment?  Ca fait douze ans.  Ca fait treize ans que je n’ai pas aimé, que je n’ai pas vu cette amour.  Etranges, ses questions.  Prénom espagnol.  Vous étiez libre.  Vous aviez la liberté.  Vous vous trouviez éloignés.  Tu es maintenant célibataire, ce que tu as dit, avec fierté, ou peut-être quelque chose d’autre.

Tes mots aléatoires, tes messages.  Pourquoi penses-tu à moi de temps en temps?  Je pense à toi, toujours, mais tu es ma vraie, ma seule, amour.  Tu sais bien ça.  J’ai divulgué mon secret, via un tiers.  Personne ne lit ce genre de non-sens.  On ne lit que la (les) première(s) phrase(s).  Mon sort, ma vérité, sont sortis dès le début.

Peur de l’échec.  La vie à côté de la mer, pas une mère joyeuse.  Joyeux.  Qu’est-ce que tu as dit, comme l’adjectif, l’objectif de la phrase.  Prioritise.  C’est la paix que tu as longuement voulu.  Tu en avais besoin.  Là, c’est où je dormais un peu.  Je reconnais le manque de sûreté.  Je me questionne.  Je me dis des choses, des choses fausses.  Je mens aux moments donnés. 

J’ai reconnu un visage.  J’ai remarqué que j’ai également été reconnu.  Qu’est-ce que tu fais là de nouveau?  Ces semaines étaient un plaisir.  Ce n’étaient que des semaines.  On ne pourrait pas dire que c’étaient des mois.  C’était moi.  J’étais moi.  Je me suis reconnu là.  Finalement, à nouveau, je me suis connu.  J’ai connu mon nom, comment je m’appelais.  Maintenant, j’ai tout oublié.  Encore, tout est perdu.  Je ne suis pas arrivé à la fin: tout n’est pas perdu.  Je ne pouvais pas finir sur une note positive.  Je ne pouvais pas conclure.

Des visages.  Ces visages.  Maintenant, on peut parler des années.  Les années sont passées.  Adieu.  Il n’y aura pas de retrouvailles pour moi, pas de retrouvailles joyeuses.  Cet adjectif.  Cet objectif.  Tout au long de ces longues années, cet objectif.  Et encore, je suis au fond du puits.

Cette ville est calme, mais c’est pas pareil qu’à Aubervilliers.  Là, on ne ment pas, on ne se ment pas.  Un thème.  Il me semble qu’il y en a plusieurs.  Ne regarde pas.  Tu as été fort jusqu’à présent, aujourd’hui.  Là, on ne parle pas des journées.  Depuis ce matin, des efforts.  Finalement.  Que Dieu te bénisse.

Tout est nouveau pour toi, ma chère.  Je me parle tout seul?  Possible.  Une longue journée, peut-être deux.  On peut parler des journées, deux journées.  Une heure suffit, ma chère.  Trente minutes, ça me coûte cher.  On ne pouvait pas dire tout ça dans la tranquillité de cet espace particulier.  Tu savais?  (une question sévère)  Pas du tout.  Qui m’aurait parlé de ça, cette idiotie?  Tu es contente.  Maintenant, il y a une excuse valable, de dire aux parents d’un amour.

Cette histoire, elle est vieille.  Tu parles de quatorze ans.  Tu parles de ton raisonnement.  L’année deux mille vingt et un est loin d’ici.  Dans un passé lointain, tu sais où tu aurais été, pour tuer ces minutes déplorables, fatigantes.  L’épuisement arrivera vite, bientôt.

Pas de chance.  Trop de chance.  Oublie que ta vie est entre tes propres mains.  Votre infusion qui est entre mes mains est une chose inutile.  Votre chocolat chaud ….  Je n’aurais pas connu la différence.  Je ne reconnaîtrais rien.  Un chocolat chaud me plaît, plaît à mes sœurs bien aimées, dans le passé, mais, tout est dans le passé, il me semble.  Devant, il y a un vide, il me semble.

Mon amour, mon amour pour tout le temps, pour le plus long moment.  Elle ne me manque plus, mais j’espère que Suzanne et Olympe vont bien.  C’est tout.  Les jeunes Suzanne et Olympe, les précieuses.

Mais, qui suis-je?  Je regarde des putains pendant qu’elles se préparent.  Ca prend longtemps, dans les couloirs des gares.  Elles sont par terre.  On ne sait pas ce qu’elles attendent, ou, peut-être je.

Je ne sais pas ce qu’elles attendent.  Ah oui.  J’avais besoin de la musique pour supporter ce calvaire.  Soyez à l’heure!  Signez votre nom.  Attendez.  Attendez.  Le sommeil me trouve.  On parle des absolus.

Merci.  Merci pour ce répit.  Pas de question concernant une ancienne vie, un ancien désir, aujourd’hui étranger.  On est vieux.  Tout a changé.  Cette vie appartient aux autres, aux jeunes, à la jeunesse.  Secoue la tête.  Peut-être une autre fois.

Et si on se revoit?  Si on se rencontre?  Ca ne sera pas pareil qu’avant.  Là, j’étais à l’heure.  Et il n’y avait aucune introduction.  Ca m’a choqué, déçu.  Je suis arrivé, à l’heure, pour entendre ces beaux mots, qui provoquent les petits rires.

Et puis, je me suis trompé.  Je ne sais même pas comment, mais j’ai apparemment trouvé, gagné, une amie, qui ne comprend pas que je laisse le passé au passé.  Elle veut me faire revivre ce passé, qui m’angoisse toujours.  Mais, là, je ne parlerai pas de la haine.  Peut-être que je devrais être reconnaissant, comme une certaine sœur du passé, un passé que j’appellerai joyeux, cet adjectif fameux.  Je ne savais pas que la participation à cette belle cérémonie signalerait une fin brutale, ou peut-être que c’était simplement cette sœur subséquente qui voulait se débarrasser de moi.

Ne juge pas.  Surtout, ne juge pas.  Tu sais que j’ai beaucoup de temps pour toi, barbu ou non, mais je n’accepterai jamais que j’aie tort à cet égard.  Tu joues leur jeu, et ils m’arnaquent, flagramment et clairement, clair comme de l’eau de roche.  Je préfère ne pas toucher l’argent, Monsieur que j’apprécierai pour toujours, ou, au moins, jusqu’à mon départ, jusqu’à ce que je quitte ce lieu.  Tout a mal tourné.

J’ai reçu ta lettre, brève, et j’ai reçu des conseils, ainsi, je suis silencieux.  Selon toi, c’est entre toi et moi; on n’a pas besoin d’un tiers.  On verra.  C’est lui qui m’arnaque, toi qui essaies.  Tout cela s’est passé au bon moment.  Maintenant, il n’est pas si évident. 

Je demanderai encore plus de conseils.  Personne n’est expert.  Je suis arnaqué, flagramment et clairement.  Personne ne comprend.  Il y a une raison pour laquelle il fallait que tu me montres ta misère?  J’aimais toujours le mystère.

Dis, si tu connais quelqu’un.  Je ne connais personne.  Tu ne me connais pas du tout.  Ce fait me plaît.  Je peux éviter tout ça jusqu’à quel moment précis?  L’homicide.  Le suicide.  Tout se ressemble.  Une publicité qui me plaît.  La vache (!), non, mais c’est vrai (!).

Conversations avec les mères des autres, des prêcheurs.  C’est la femme d’un prêcheur, cette amie.  On ne te croit pas.  Le monde de la musique.  La musique appartient à tou/te/s, sauf à ceux qui n’appartiennent pas au monde des élitistes.

Parfois, on a envie de mourir, tou/te/s.  Une tentative de viol.  La honte.  Lui force la main.  N’accepte pas ses résistances.  C’est trop tard pour connaître les conséquences.  Il n’y a aucune preuve.  Il n’y avait jamais aucune preuve.  Ne l’accompagne pas.

A demain alors, amour.  Changement d’avis.  Le pire, c’est ce que tu es devenu.  Tu ne porteras jamais un costume blanc.  Ce fait te plaît.  S’il vous plaît.  Une erreur.  Une autre erreur.  Une dernière erreur.  Et adieux.

From → Uncategorized

Leave a Comment

Leave a comment