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TOURS (France) – le 14 février 2024

Les larmes aux yeux d’amour, un dimanche matin.  Jamais sûr d’amour.  Prends une chaise derrière amour.  Change d’avis avant le début de la fin.  Prends une chaise à côté d’amour.  Une décision fatidique.  Demande la permission.  Amour est contente d’avoir un ami, mécontent de sa situation de vie.

Sortons de là, amour?  As-tu envie de la compagnie, de la solitude?  Sortons ensemble.  Marchons sous un ciel couvert.  Un banc dans ce petit square?  Les bancs sont mouillés.  Une place au bar en face?  Terrasse ou salle?  L’intimité de la terrasse, ce dimanche matin gris.

Elle a déjà commencé sa confession.  La triste réalité: tout n’a pas été compris.  Il y a une limite aux demandes de répéter des phrases et des mots.  Elle ne comprend pas tout non plus.  Mais, son âme est ouverte.  Son cœur avait besoin d’un confident.  Il a trouvé ce confident en novembre dernier, lors de la soirée de noël.  Un étrange moment pour une soirée de noël.

Elle était surprise par sa franchise.  Dis tout ce qu’il te faut, amour.  Son visage est apparu à travers la salle, dans un coin.  Adieu à un nullard.  Bonjour à amour.  Bienvenu.  Comment est-elle connue?  Pose cette question après son départ.  Elle est partie pour raison d’épuisement.  La sociabilité demeure dure pour elle.

Elle commence à comprendre, lentement, mais elle ne vit pas dans un monde temporel.  Elle ne peut pas dire depuis quand elle est là, depuis quand elle est en arrêt maladie.  Une pression lui pèse.  Son introspection paisible est brisée, elle aussi.

Un rendez-vous pour trouver des solutions.  Elle est perdue dans son monde de ruptures conventionnelles, etc.  Elle donne son argent aux institutions les plus riches, les moins méritantes.  Elle est faible et donc elle est leur cible.  Donne un conseil très fort, le conseil le plus fort jusqu’à présent: jamais plus.  Explique tous les maux de cette institution gigantesque.  Elle écoute bien attentivement, ce qui n’est pas toujours le cas. 

Il faut un minimum d’effort.  Utilise le mot ‘ami’ dans une phrase, sachant que ça toucherait profondément.  Parfois, elle manque d’enthousiasme.  ‘Bonne soirée’.  Et quoi d’autre?  Ah.  Elle est sortie avec une amie, évidemment un fantôme.  Elle est allée au cinéma.  Le film était médiocre, au mieux.  Suppose que le choix du film n’était pas le sien, sinon elle aurait vu un film Disney, et elle aurait été ravie.

Amour commence à se rebeller.  Elle boit un café, un capuccino, son premier café depuis des mois, pour raison des convictions religieuses.  Un café était nécessaire, le dimanche dernier, son pire des moments.  Garde son secret pour tous les temps.  Son Dieu ne la condamnera pas pour ce seul faux pas.  Elle pense à emprunter une cigarette à quelqu’un, mais elle réussit à empêcher cette tentation, pour le moment.  Amour s’est rebellée, et c’est un plaisir de voir.

A un moment donné, il semblait qu’amour allât être une influence positive.  Reste collé en place quand elle est à côté.  L’ennui est fatal, mais amour est éternelle.  Toujours, rêve d’une rébellion, et le dimanche dernier, elle est arrivée.

Une colère prend l’esprit.  Cette institution a fait mal à amour.  Ne pardonne jamais.  Maintenant, elle risque de voir la furie de son père, mais, comment saurait-il qu’amour a financièrement soutenu cette institution énorme?  Ah.  Elle était, pendant un moment donné, sous curatelle de ce père, et elle est toujours sous son emprise, dans son appartement parisien.

Amour a raison: cette institution ne l’aidera pas quand et si elle se trouve indigente à la rue, mais, pourquoi cette peur en premier lieu?  Ses parents ne vont pas la mettre dehors, très probablement.  Au pire, il faudrait qu’elle revienne chez ses parents.  Déjà, à son avis, elle passe trop de temps chez ses parents.

Pour toujours, depuis le début, une seule question a hanté l’esprit: cette amour a quel âge, et, grâce à ses soucis et son sentiment d’être pathétique, elle a annoncé son âge, et cet âge est parfait, même si elle sait que bientôt ce sera trop tard pour elle.  Rien n’est pathétique, amour.  Elle fait ce qu’elle fait, et ça, c’est tout.

Essaie de trouver le message parfait, toujours.  Ecris sur la main gauche les idées de perfection, pour plus tard.  Malgré cette perfection, elle manquera d’enthousiasme.  Elle cache toujours son jeu, mais demain, elle sera là, à côté, et un jour, elle sera à côté, pour toujours.  Patience.  Elle souffre, toujours.  Elle se pose des questions.  Elle rigole bellement à ses propres idées en tête, et son rire et son sourire sont adorables, ses mauvaises dents, toujours un trait admiré.

Un message envoyé.  Trop direct?  Elle est connue pour répondre tout de suite aux messages.  Quand cela n’est pas le cas, anxiété montre.  Trop d’informations.  Trop de questions.  Elle doit réfléchir.  Elle oubliera, jusqu’à ce vendredi, début de soirée, sinon, le dimanche, matin.  Montre qu’elle est gardée à l’esprit.  Elle aime recevoir des messages.  Qu’est-ce qui a changé depuis hier soir?  ‘Bonne soirée’, si froid.  Ne réfléchis pas trop.  Toujours, trop de réflexion.  Les changements de sentiment du matin au soir.  Il faut supposer que demain, il y aura un rendez-vous.  Elle a reprogrammé son emploi du temps par égard pour ce rendez-vous.

La folie descend et elle consomme.  Amour a toujours de bonnes intentions.  Elle est dépressive.  Elle fait une crise de nerfs.  Elle est épuisée.  Relis le message déjà envoyé.  Il montre qu’il y a des pensées à elle.  Elle n’est pas seule.  Qui est cette amie du cinéma?  Elle n’était pas seule, non hier, ce qui a expliqué sa réponse tardive.

Au lit, dors tout de suite, grâce aux médicaments.  Ne réfléchis pas du tout sur ce ‘bonne soirée’ infâme, pas jusqu’au matin.  Ca, c’est simplement sa manière d’écrire, et sa manière à cet égard est bien étrange.  C’est pas la peine d’appeler.  La conversation est déjà difficile en personne.  Attends.  Regrette.  Il n’y a rien à regretter.

Déjà, une annonce.   Bien étrange.  Amour.  Inquiétudes.  Son rendez-vous redouté s’est mal passé?  Sa situation tendue n’est pas réglable.  Elle doit faire face à ses pires peurs.  Elle a montré sa gratitude.  Croit-elle en cette amitié?  Ca n’ira nulle part, mais ça, c’est toujours l’attente.  L’incertitude et l’espoir sont la joie de chaque tel début, et toujours, sans aucune exception, ça se termine par la déception.  Trouve les personnes les plus complexes, les plus troublées, dites, les personnes les plus intéressantes, et rencontre les difficultés graves.

Evidemment, amour vient d’envoyer son mot de réponse.  Le soulagement est immense, et l’épuisement suite à cette crise d’angoisse est total et extrême.  Amour.  Une surprise constante.  Une pièce de théâtre pour laquelle elle doit apprendre son texte.  C’est un mystère complet, cette amour, et un plaisir sans fin, et, ça va, évidemment, nulle part.

Demain, onze heures, des bises, les plus petites d’embrassades, un musée bien aimé, pour amour de découvrir.  Après, un café?  Au sens littéral comme au sens figuré?  Elle continue à se rebeller?  Maintenant, elle peut être corrompue.  Elle vient de découvrir ce monde.  Déjà, il se sert d’elle.  Il va essayer de persuader toutes les connaissances d’amour de la suivre avec courage.  Reconnais leurs stratagèmes.  Ne pardonne jamais ce monde d’avoir profité d’amour, d’avoir volé d’amour.  N’oublie jamais.  Rappelle cet abus à amour à tous les moments possibles.  Echappe de ce monde, avec amour.  Ce monde sans café ….  Amour est plus avancé dans ce respect, mais elle manque de certains éléments de sagesse, d’expérience.

‘A demain’.  Une petite phrase bien plus élégante que ‘bonne soirée’, et elle ne l’a même pas prononcé, non directement.  Mais c’est fait.  Peut-être un petit retard, elle dit de façon indirecte.  Il n’y a pas de souci, amour.  Elle sera là, au rendez-vous.  Et après ce rendez-vous?  Partage certaines préoccupations avec amour.  Ce sont les tribulations de cet âge.  Traversons ces tribulations ensemble, échouons ensemble.

Amour tacle de front à sa dépression: pièces de théâtre, dessins enfantins ….  Elle s’offre des fleurs, des mimosas, pour illuminer sa chambre et son esprit.

Lentement, toutes ces amours s’effacent de la mémoire.  Ce cœur s’endurcit.  Pour le moment, tout est cette amour.  Prions ensemble.

ORLEANS (France) – le 4 janvier 2024

Un oubli.  Aujourd’hui est une journée à oublier.  Publier et personne ne lit.  Fausses amours t’ont emmené là.  Tu étais, peut-être, une réaliste.  Aujourd’hui, remercier des infidélités.  Ces infidélités t’ont sauvé.  Tu l’as dit à ta mère, à ton amie chère?  Pour quelle raison?  Le psychiatre est au courant, et il n’est pas d’accord.  Et tes coquineries partout?  

La haine, fausse amour.  S’il y a eu de l’amour, ce qui reste est grave.  Tu as voulu détruire.  Auto-destruction.  Auto-sabotage.  Ta ville de naissance adorée est horrible, fausse amour.  Elle ressemble au suicide, à tes yeux, avec son panier adoré, en haut.  Mais on n’habite pas là, ni en ville.  Non.  Le petit rien te charme, fausse amour, avec toutes tes histoires idiotes, tes fausses amies, tes soirées impossiblement ennuyeuses, loin de tout.  La civilisation n’existe pas là, d’après ce que tu as vu.  Les gens à cette soirée particulière sont normaux, ton mot.  Peut-être que cela est le problème, fausse amour.

Pourquoi cacher ton nom, fausse amour?  C’est juste un exercice, pour exorciser.  Tu as ton rêve, fausse amour, et avec qui ça?  Ton ancien connard, ton mot?  Il s’est fatigué de sa nouvelle femme, blonde, moche, selon toi, fausse amour, d’après ce que tu as pu voir à travers le pare-brise d’une voiture?  Tu dois être heureuse.

Tu savais parfaitement ce que tu faisais, ce que tu risquais de subir.  Tu étais très heureuse de trouver une faute.  Tu as pris tout le pouvoir à ce moment là, mais le pouvoir était toujours le tien.  Vendre, acheter.  Accepter, rejeter.  Permettre, refuser.  Fille de chasseur.  Fille de coiffeuse.  Tu as parlé de quoi?  Evidemment de toi.  Tu es devenue toute, une vie entière.

Il est très facile d’attaquer un petit monde imaginaire.  Ce monde est tout ce qui reste, et même cela n’est pas permis.

Trouver la force.  Ta réalité te rend misérable.  Tu manques de force.  Dire non.  Dire non.  Dire que c’est fini.  Te souvenir des histoires hystériques dans les rues.  Impossiblement cela n’était pas la fin, jamais.  La peur était vraie, mais bête.

Un message texte, au hasard.  Une ancienne amie.  Non.  Elle était toujours là, à côté de toi, mais tu n’avais pas le droit de la voir.  Tu te trouves dans la rue.  Un appel, pathétique, insistant, exigeant.  Qu’est-ce que tu désires?  Tu ne vois pas ta faiblesse?  Ce n’est pas une faiblesse.  C’est la terreur.  Demander la permission, de quitter un appartement studio.  Qu’est-ce que tu as perdu?

C’est toujours toi.  Tu as raison.  Dans ces moments de conflit, de séparation, tu ressens une liberté, qui n’est jamais vraie.  Tout est précaire.  Tu ne veux pas avoir les nouvelles.  Dès que ça sonne, la liberté est perdue.  Ta voix.  Ca recommence.

Ca commence le matin, tôt.  Des mots d’amour.  La journée n’est jamais tranquille.  Message texte.  Message texte.  Tu te rends compte?  Peut-être que c’était une chance.  Tu as vu pire, chez les autres.  As-tu appris?  As-tu trouvé la force non existante?  Est-ce la même histoire?  C’est la faiblesse qui t’a mené là, encore.  Est-ce ton cas?  Certainement.  Tu as été manipulé par une institution.

Bientôt, la fin.  La réalité quotidienne va recommencer.  Rein n’est décidé.  Rien n’est en place.  Rien n’est clair.  Tu as remarqué les tremblements?  La terreur recommence.  Tu n’apprendras jamais.  La solitude va demeurer.  C’est ton état naturel et constant.  Ce n’est pas leur jeu.  Tu entreprends tout ça seule.  C’est une pratique solitaire, la foi, il te semble.

Personne n’est épargné.  Tu es connu, ça, c’est tout.  Tu t’es attendue à quoi?  Tu t’es évadée des bises?  Cet au revoir était étrange, mais puis, tu es bien étrange.  Le mot normal ne sera jamais répété, pas là.  Quel mot imbécile, utilisé pour décrire des gens, n’importe qui. 

Tes critiques constantes.  Ce n’est pas clair que tu te trompes?  Mais, comment savais-tu, toujours?  Ou, peut-être qu’il fallait que tu aies raison de temps en temps.  Tes accusations.  On t’a vu.  Qui ça?  Elle n’est même pas une connaissance.  Tes jeux et mensonges ne sont pas logiques.  Ils te rendent folle, si tu n’es pas encore là.  Et tu as toujours une excuse.  Tu ne connais pas bien la ville.  Mais tu impliques les autres.

Comment ça que tu retrouves deux amies par hasard?  Ah oui.  Tu as oublié de donner préavis que tu allais voir des gens.  Tu as même pensé à ça la veille, le matin.  Tu jouais au provocateur?  Tout était une provocation.  Ah.  Et là, tu étais silencieuse.  Attendre.  Attendre.  Devant un fleuriste, au coin de ta rue.  Plus tard, les messages textes: une dispute par messages textes, tard.

Ah.  Immédiateté n’est pas au rendez-vous là.  Ca change.  Relire.  Non.  Ca aurait pu être mieux.  Tes pensées étaient là toute la journée.  Il ne faut pas tant d’impatience.  Il est l’heure de dîner, il te semble, pour certains.  T’abstenir.  Tu prends un risque.  Es-tu prêt pour les conséquences?  Tu es faible, amour.  Ca ne peut que se terminer mal. 

Mais, tu as bien joué.  La prochaine fois, ce sera toi?  Une prochaine fois, avec plaisir, amour.  Ce n’était pas parfait, amour.  Tu n’as pas trop protesté.  Ca t’a plu.  Hâte pour cette prochaine fois, amour ….  Ton sourire.  Ton rire.  Parfait.

Tu te souviens des horreurs.  Tes ambitions, non.  Tu n’as pas ce droit.  Tu n’as pas le droit d’admirer, de réfléchir longuement, d’imaginer.  Les longs matins infernaux.  Pourquoi es-tu revenu?  Vu ce que tu viens de dire, cela semblait naturel, nécessaire.  Mais tu n’as rien compris.  Tu n’as jamais essayé de comprendre.  Tu n’es pas pliable.  Tu n’as pas le don de tout changer chez un individu, mais ça a été la mort quand même.  Tu n’as pas eu l’effet désiré, le suicide, mais tu as bien tué.  Cet esprit n’est jamais rené.  Il est parti.  Il est mort.

Est-ce un récit édifiant?  Tu n’apprends jamais.  Tu ne cherches pas.  Laisser tomber dès que ça risque de recommencer.  En fait, peut-être que tu t’es débarrassé d’un parasite, mais non.  Tu n’auras pas la force nécessaire pour rester éloigné.  Tu viens aux moments de faiblesse, amie, et tu n’échoues jamais à créer une misère.  Tu ne comprends rien.  Dès qu’une page est tournée, tu n’y reviens jamais.  Ce n’est pas un souvenir heureux.  Tu ne comprends pas?  Ce n’était jamais un plaisir.  C’était un cycle répétitif d’enfer.  La veille d’un moment significatif?  Ca aurait pu être passé différemment, agréablement.

Tu cherches à comprendre, à te comprendre.  Tu ne te comprendras jamais.  Tout ça est de ta faute.  Tu es bien au courant de ce fait.  Les autres sont tes victimes?  Il faut que personne ne cherche à te comprendre.  Il faut que tu arrêtes de chercher le bonheur.  Tu le trouveras seul ou tu ne le trouveras jamais.

Qui est ta cible?  Tu es ta propre cible.  Tu ressens de la sympathie pour toutes ces personnes qui cherchent ou acceptent ta compagnie.  Plus près, plus dur va être la haine.  Et il y a bien une cible, et tu es bien trop chère, et surtout trop susceptible.  Les années passées ne t’ont rien appris.  Accepter ton état.  Il ne te faut pas des autres.

Tu détruis, tout.  Pourquoi ce délai, amour?  Tu réfléchis.  Tu fais du bien.  Tu parleras ce dimanche?  Tu feras amende honorable ce dimanche?  Tu seras absente.  Tu ne chercheras rien.  Tu ne diras pas le moindre mot.  Aucun mot ne sera mal placé.  Tu te prépares pour dire un adieu quand tu n’as même pas dit un bonjour.  Tu voulais partager ton monde mais il n’y a rien à découvrir.

Oui.  Tu peux avoir l’air désespéré, surtout quand tu regrettes.  Peut-être que ce n’est pas tout juste.  Tu es bien au courant d’un service énorme qui t’a été rendu, et tu es reconnaissant, et seras toujours reconnaissant, mais maintenant, cette épreuve, cette période, est passée.  Mais, voilà.  Tu ne serais jamais arrivé là tout seul, mais il est évident que, maintenant, la seule voie est seule.  Peut-être qu’il faut remercier tous ceux qui t’ont supporté pendant des périodes plus ou moins longues.  Peut-être que tu pourrais t’excuser.  Mais prendre responsabilité, ça n’a jamais été ton point fort, surtout pendant le pire moment, mais peut-être que là, tu es toujours en attente d’une apologie. 

ROUEN (France) – le 21 juillet 2023

La voiture de police recule.  Les policiers dedans me regardent de près.  Ils décident que je ne suis pas l’homme qu’ils cherchent.

Les vêtements colorés dérangent mes yeux.  Ca, c’est chez moi.

Une boîte de nuit déborde dans le trottoir, l’autre côté de la rue.

Tout le monde est un client potentiel.  Elles me regardent de près.  Je continue tout droit sans hésitation, sans tourner la tête.  Il y a eu une époque où tout ça m’aurait intrigué.  Cette période est passée.  Je suis maintenant dégoûté.  Médicaments psychotropes …. la magie.

Tissu bleu, petits pois blancs.  Cheveux du petit matin, petit déjeuner composé de banane, et de café dans un thermos.  Elle rentre chez elle, pour les vacances d’été.  Ses affaires s’occupent de trois places; elle s’occupe d’une seule place.

Une amoureuse a connu ces rues, il y a une éternité.  Imaginer son visage partout.  Oui.  Elle a été là.  On l’a forcé à être là.  Elle était là contre sa volonté, mais quand même elle a trouvé l’amour.  Elle a bien connu ce trajet, qui vient de démarrer.

Les yeux fatigués regardent la vie de l’extérieur, qui commence doucement.

L’amour vraie.  Elle n’est plus là.  Pendant des années, elle était là, dans cette ville qui n’est pas du tout jolie.  C’est là où je l’ai perdu.  ‘Tu es fiancée?’  ‘Ah non.  C’est une blague’.  Bientôt, tu es enceinte, et la bébé aurait dû être la mienne.  Je ne t’ai pas vu depuis treize ans, amour, mais tu es toujours l’amour vraie.  Ca, c’est ta place.

Perfection, un autre mot pour l’amour vraie.  Ses enfants, ses filles, grandissent sans moi.  Son rêve était simple.  Il aurait été également le mien.  On aurait été heureux.  Je n’ai jamais connu le bonheur, d’amour, etc.

Je n’ai pas vu son enfer.  J’ai dormi.  Je l’ai raté.  Toutes mes excuses, mon amour.  Cette ville t’a tourmenté, mon amour.  C’est vrai, je sais. 

Il est tôt pour ce genre d’idiotie, cet enthousiasme.  Une bouteille en plastique tombée par terre.  Maintenant elle vole vers moi, tout libre.  Je lève le pied, légèrement.  Tout va bien.

Des notes d’un piano invisible.  Maintenant elles ressemblent à une chanson. 

Il est mieux d’arriver une heure à l’avance plutôt que cinq minutes en retard.  Ce n’est pas la philosophie de tout le monde.  J’en ai connu une.  Une folle.  La construction vue par sa fenêtre, la périphérie de la ville.

Des arguments des amoureux à la gare.  Ah.  Des arguments d’une mère et son fils.  C’est pour cette raison que les deux sont aussi calmes.  Faire de la conversation, pas de la bonne conversation.  Mes pensées sont claires et évidentes.  Il n’y a pas de mystère.

Un mauvais conseil.  Une mauvaise idée.  Traverser ce pont pour éviter des regrets.  Des pensées noires.

Il y a un problème?  Pourquoi?  Vous tremblez.  J’ai couru.  Je ne suis pas à l’aise en présence de policiers.  Je fais une crise d’angoisse.  Ce clochard.  Son histoire peu originale a provoqué cette paranoïa.  Je me souviens très bien de la dernière fois que j’ai fait une telle crise.  Elle ne s’est pas bien terminée.  En fait, ça dépend des points de vue.  J’ai réalisé un rêve, qui m’a détruit.

On dirait que l’amour a été la cause de tout.  Le problème est que l’amour était complètement faux, et que l’amoureuse était complètement folle, en faisant semblant d’être entièrement saine.  Ma folie était la seule présente.  Je suis au courant des situations actuelles.  Je suis enfant.  Elle est mère.  Mais, tout ce qui est important est la santé de sa sœur, entourée par sa famille folle.  En fait, peut-être qu’il y a de la raison dans sa famille: elle existe dans la tête de son chasseur-père.  Peut-être qu’elle n’a jamais eu beaucoup d’espoir.

Mais, je parle de Rouen, je parle de Mantes-la-Jolie, je parle de Marseille.  Prochainement je parlerai de Cherbourg, de Caen.  Je parle toujours de Paris.  Mais, Marseille était faux parce que Cherbourg était vrai.  Cherbourg est toujours vrai, et jusqu’à ce que tu retrouves cette ville natale, il y a de l’espoir, parce que cet amour était vrai, et tu n’as rien ressenti, jusqu’à ton seul mot: ‘oh’.

Mais tu n’aurais jamais dû retrouver cette ville chérie, cette ville Cherbourg, et je n’aurais jamais dû trouver Paris.  Il n’aurait pas été possible, il n’aurait pas été nécessaire.  J’aurais fait les efforts, sans la même urgence.  Tu aurais été ma protectrice, et ma dépendance t’aurait fatigué.

J’ai vu ce que je serais devenu.  J’ai entendu les histoires.  Il y a des gens qui ne comprendront jamais, qui ne connaîtront jamais mes raisons.  Mais ton mot, ton ‘oh’, me dit tout ce qu’il faut que je sache.  Peut-être que c’est notre propre petit secret.  Certes, certains ont connu l’histoire mais tu es la seule qui ait répondu, avec ton ‘oh’.  Ce petit mot était parfait, comme toi, comme notre amour, et, si j’avais répondu à ce mot?  Il n’y avait rien à dire.  Ton mot a tout dit, et j’étais content.

Est-ce que je découvrirai ton Cherbourg?  Tu connais, maintenant, mon Paris.  Je me souviens des premiers mots hésitants qu’on a échangé après ton départ, et de tes encouragements, et tu m’as manqué tous les jours, et tu m’aurais manqué pour toujours si j’étais resté.  Ca, je sais, mais peut-être que je rêve, peut-être que j’essaie de justifier ma folie, qui était juvénile, mais une folie quand même.

Et j’ai volé l’amour, mais il est possible que cet amour fût négligemment jeté à la poubelle, mais peut-être que j’avais besoin de cet amour-déchet.  Sans cet amour j’aurais déjà fait mes adieux à mon Paris.  Tandis qu’il est là, je tiens fermement mon rêve, mon rêve de la revoir, de découvrir son Cherbourg, de la ramener chez elle, chez nous.

Et je faisais ma crise de paranoïa d’aujourd’hui pour quelle raison?  La peur de l’inconnu.  Tout le monde savait que j’étais perdu.  J’étais vulnérable.  Je me demandais si cette ville Rouen est dangereuse.  Je me sentais en grave danger.  J’étais perturbé quand il a fallu que je mette de l’argent dans une machine plutôt que dans une main, surtout quand cette machine m’a volé dix centimes.

Je pensais, j’espérais, que ça me ferait du bien de m’asseoir, de manger, mas je restais étranger dans cette ville, qui me semblait bien vilaine ce soir là.  Je pensais que je regretterais de ne pas traverser le pont et mettre pied au sol de la rive gauche, mais je ne me sentais rien là à part ma peur immense.  Tout ce que je voulais faire c’était d’aller à la gare.  Là, je me sentirais plus près de mon Paris, même s’il fallait que je regarde deux trains en direction de Paris partir avant le mien.  Mais dans les gares, on est dans les limbes, et les limbes étaient bien préférables à Rouen à ce moment là, donc, je les ai heureusement accepté.

Le trajet de retour.  Encore, le désir de dormir.  Mais je ne me permets pas de rater encore cette ville Mantes-la-Jolie, mais tout est noir, tout est sombre, et je ne vois rien.  Encore, toutes mes excuses, mon amour.  Je te ressens là en tout cas, mon amour.  Tu as été dans ce train, tu as eu du sommeil, le matin tôt.  Tes week-ends parisiens, quelle surprise.

Tes regrets, tes chagrins.  La ville Versailles est étrangement mentionnée.  Tu as tout deviné, il me semble.  Tu t’es maudite.  Quel malheur.  Tu étais à mon côté, à peu près.  On ne s’est jamais vus, malgré tes efforts, tardifs, mais c’était impossible, tu étais déjà perdue.

Peut-être que tu as compromis.  Ca, c’est mon impression.  Tu as voulu que je me bats pour toi, même il y a treize ans?  Ton amoureux et toi n’alliez nulle part.

Ce noël à Marseille.  Tu voulais qu’on se revoie?  Je n’ai pas du tout compris.  J’aurais dû garder quelques atouts dans mon jeu.  Je vois ça maintenant.  Ca n’allait nulle part pour moi, cette ville Marseille, et j’étais dévasté, trop dévasté de voir, de comprendre, que tu étais là, enfin, tu étais disponible, tu étais libre, et au lieu d’attendre tu as compromis.  J’ai compromis.  Maintenant je t’attends, comme un fou.  Je suis follement amoureux de toi, même après treize ans.  Le temps n’a rien fait pour changer ça.

Toi, et tes bandes horizontales.  Tu étais parfaite dès le début, dès le premier regard.  Et tu es destinée à rester cette image de perfection pour moi.  Ma dernière amour, ma vraie amour.  Tu es presque chez toi.  Caen n’est pas bien loin.  Courage à toi, mon amour.

Je t’aime.

RATTRAPAGE 2

Le grand calme d’Aubervilliers, et …. erreur.  Je n’aurais pas dû dire que j’ai déjà été là, derrière ces barreaux, derrière cette porte.  Tout a changé.  Tout le monde est parti.  Je savais d’avance.  J’avais été prévenu.  Peut-être que vous ne voudrez pas rester, ou même commencer.  Un mensonge.  Pourquoi ici, pourquoi maintenant?  Je suis perdu.  C’est mon ressentiment.  Je suis juste content que l’épreuve soit maintenant passée.

Vous me parlez?  Vous parlez directement dans mon oreille, oreille gauche.  Dis, pourrais-tu m’aider?  Je t’aiderai avec plaisir.  Brunch ce week-end?  Silence.  Apprendre à dire non.  Apprendre à ceux qui n’ont aucun espoir.  A bientôt.  Pas de souci.  Ca, c’est pas dans le bon sens.  Je m’en fous.  Prend ton temps. 

Cela est débuté où, et comment?  Ca fait douze ans.  Ca fait treize ans que je n’ai pas aimé, que je n’ai pas vu cette amour.  Etranges, ses questions.  Prénom espagnol.  Vous étiez libre.  Vous aviez la liberté.  Vous vous trouviez éloignés.  Tu es maintenant célibataire, ce que tu as dit, avec fierté, ou peut-être quelque chose d’autre.

Tes mots aléatoires, tes messages.  Pourquoi penses-tu à moi de temps en temps?  Je pense à toi, toujours, mais tu es ma vraie, ma seule, amour.  Tu sais bien ça.  J’ai divulgué mon secret, via un tiers.  Personne ne lit ce genre de non-sens.  On ne lit que la (les) première(s) phrase(s).  Mon sort, ma vérité, sont sortis dès le début.

Peur de l’échec.  La vie à côté de la mer, pas une mère joyeuse.  Joyeux.  Qu’est-ce que tu as dit, comme l’adjectif, l’objectif de la phrase.  Prioritise.  C’est la paix que tu as longuement voulu.  Tu en avais besoin.  Là, c’est où je dormais un peu.  Je reconnais le manque de sûreté.  Je me questionne.  Je me dis des choses, des choses fausses.  Je mens aux moments donnés. 

J’ai reconnu un visage.  J’ai remarqué que j’ai également été reconnu.  Qu’est-ce que tu fais là de nouveau?  Ces semaines étaient un plaisir.  Ce n’étaient que des semaines.  On ne pourrait pas dire que c’étaient des mois.  C’était moi.  J’étais moi.  Je me suis reconnu là.  Finalement, à nouveau, je me suis connu.  J’ai connu mon nom, comment je m’appelais.  Maintenant, j’ai tout oublié.  Encore, tout est perdu.  Je ne suis pas arrivé à la fin: tout n’est pas perdu.  Je ne pouvais pas finir sur une note positive.  Je ne pouvais pas conclure.

Des visages.  Ces visages.  Maintenant, on peut parler des années.  Les années sont passées.  Adieu.  Il n’y aura pas de retrouvailles pour moi, pas de retrouvailles joyeuses.  Cet adjectif.  Cet objectif.  Tout au long de ces longues années, cet objectif.  Et encore, je suis au fond du puits.

Cette ville est calme, mais c’est pas pareil qu’à Aubervilliers.  Là, on ne ment pas, on ne se ment pas.  Un thème.  Il me semble qu’il y en a plusieurs.  Ne regarde pas.  Tu as été fort jusqu’à présent, aujourd’hui.  Là, on ne parle pas des journées.  Depuis ce matin, des efforts.  Finalement.  Que Dieu te bénisse.

Tout est nouveau pour toi, ma chère.  Je me parle tout seul?  Possible.  Une longue journée, peut-être deux.  On peut parler des journées, deux journées.  Une heure suffit, ma chère.  Trente minutes, ça me coûte cher.  On ne pouvait pas dire tout ça dans la tranquillité de cet espace particulier.  Tu savais?  (une question sévère)  Pas du tout.  Qui m’aurait parlé de ça, cette idiotie?  Tu es contente.  Maintenant, il y a une excuse valable, de dire aux parents d’un amour.

Cette histoire, elle est vieille.  Tu parles de quatorze ans.  Tu parles de ton raisonnement.  L’année deux mille vingt et un est loin d’ici.  Dans un passé lointain, tu sais où tu aurais été, pour tuer ces minutes déplorables, fatigantes.  L’épuisement arrivera vite, bientôt.

Pas de chance.  Trop de chance.  Oublie que ta vie est entre tes propres mains.  Votre infusion qui est entre mes mains est une chose inutile.  Votre chocolat chaud ….  Je n’aurais pas connu la différence.  Je ne reconnaîtrais rien.  Un chocolat chaud me plaît, plaît à mes sœurs bien aimées, dans le passé, mais, tout est dans le passé, il me semble.  Devant, il y a un vide, il me semble.

Mon amour, mon amour pour tout le temps, pour le plus long moment.  Elle ne me manque plus, mais j’espère que Suzanne et Olympe vont bien.  C’est tout.  Les jeunes Suzanne et Olympe, les précieuses.

Mais, qui suis-je?  Je regarde des putains pendant qu’elles se préparent.  Ca prend longtemps, dans les couloirs des gares.  Elles sont par terre.  On ne sait pas ce qu’elles attendent, ou, peut-être je.

Je ne sais pas ce qu’elles attendent.  Ah oui.  J’avais besoin de la musique pour supporter ce calvaire.  Soyez à l’heure!  Signez votre nom.  Attendez.  Attendez.  Le sommeil me trouve.  On parle des absolus.

Merci.  Merci pour ce répit.  Pas de question concernant une ancienne vie, un ancien désir, aujourd’hui étranger.  On est vieux.  Tout a changé.  Cette vie appartient aux autres, aux jeunes, à la jeunesse.  Secoue la tête.  Peut-être une autre fois.

Et si on se revoit?  Si on se rencontre?  Ca ne sera pas pareil qu’avant.  Là, j’étais à l’heure.  Et il n’y avait aucune introduction.  Ca m’a choqué, déçu.  Je suis arrivé, à l’heure, pour entendre ces beaux mots, qui provoquent les petits rires.

Et puis, je me suis trompé.  Je ne sais même pas comment, mais j’ai apparemment trouvé, gagné, une amie, qui ne comprend pas que je laisse le passé au passé.  Elle veut me faire revivre ce passé, qui m’angoisse toujours.  Mais, là, je ne parlerai pas de la haine.  Peut-être que je devrais être reconnaissant, comme une certaine sœur du passé, un passé que j’appellerai joyeux, cet adjectif fameux.  Je ne savais pas que la participation à cette belle cérémonie signalerait une fin brutale, ou peut-être que c’était simplement cette sœur subséquente qui voulait se débarrasser de moi.

Ne juge pas.  Surtout, ne juge pas.  Tu sais que j’ai beaucoup de temps pour toi, barbu ou non, mais je n’accepterai jamais que j’aie tort à cet égard.  Tu joues leur jeu, et ils m’arnaquent, flagramment et clairement, clair comme de l’eau de roche.  Je préfère ne pas toucher l’argent, Monsieur que j’apprécierai pour toujours, ou, au moins, jusqu’à mon départ, jusqu’à ce que je quitte ce lieu.  Tout a mal tourné.

J’ai reçu ta lettre, brève, et j’ai reçu des conseils, ainsi, je suis silencieux.  Selon toi, c’est entre toi et moi; on n’a pas besoin d’un tiers.  On verra.  C’est lui qui m’arnaque, toi qui essaies.  Tout cela s’est passé au bon moment.  Maintenant, il n’est pas si évident. 

Je demanderai encore plus de conseils.  Personne n’est expert.  Je suis arnaqué, flagramment et clairement.  Personne ne comprend.  Il y a une raison pour laquelle il fallait que tu me montres ta misère?  J’aimais toujours le mystère.

Dis, si tu connais quelqu’un.  Je ne connais personne.  Tu ne me connais pas du tout.  Ce fait me plaît.  Je peux éviter tout ça jusqu’à quel moment précis?  L’homicide.  Le suicide.  Tout se ressemble.  Une publicité qui me plaît.  La vache (!), non, mais c’est vrai (!).

Conversations avec les mères des autres, des prêcheurs.  C’est la femme d’un prêcheur, cette amie.  On ne te croit pas.  Le monde de la musique.  La musique appartient à tou/te/s, sauf à ceux qui n’appartiennent pas au monde des élitistes.

Parfois, on a envie de mourir, tou/te/s.  Une tentative de viol.  La honte.  Lui force la main.  N’accepte pas ses résistances.  C’est trop tard pour connaître les conséquences.  Il n’y a aucune preuve.  Il n’y avait jamais aucune preuve.  Ne l’accompagne pas.

A demain alors, amour.  Changement d’avis.  Le pire, c’est ce que tu es devenu.  Tu ne porteras jamais un costume blanc.  Ce fait te plaît.  S’il vous plaît.  Une erreur.  Une autre erreur.  Une dernière erreur.  Et adieux.

L’ARMONY (Montreuil) – le 29 juin 2022

El gran chufle, Gil insetti nell’ambra:

Montreuil-sous-Bois, et la phrase ‘je joue demain soir’.  Ce n’était pas une invitation, un refus.  ‘Je ne peux plus faire ça’, et la réponse sympathique: ‘je comprends’.

Les amoureux de la ligne quatre, brièvement amoureux, bientôt les écrans des téléphones volent les cœurs.

Les rencontres fortuites dans la Goutte-d’Or.  De temps en temps je regarde le site web davidsnugblog.wordpress.com, et, il me semble que Monsieur Snug n’habite plus dans la Goutte-d’Or.  Une surprise, mais ces jours-ci je sais mieux.  Je ne suis plus choqué.  Les gens déménagent, même les héros.

Gil insetti nell’ambra à l’Armony le 29 juin 2022

Hésitation.  Hésitation.  Le problème, c’est que je ne regarde pas les gens dans les yeux.  Je m’assois.  Mon ennemie aussi.

Abrupt.  Elle se lève.  Elle va où?  Le mystère des mystères, du métropolitain. 

Le monde me semble nouveau.  Tout recommence, grâce à un échec, et, tu sais, mon amour, je te regarde, toujours.  C’est tellement facile.  Je vois que tu vois ce que j’ai vu, et je ne comprends pas tes déplacements, mais ce qui n’est pas du tout en doute est que tu es sacrément encourageable.  Une femme de ton âge devrait savoir mieux.  Tu savais mieux.  Quelque part, tu t’es brisée.

Hésitation.  Préciser que je parle d’une femme?  Absurde.  Peut-être que tu vas au concert ce soir.  C’est pas probable, je sais.  Je sais.  Le monde s’est terminé il y a longtemps.

Une ancienne peur.  Peut-être qu’elle demeure.  Un groupe sans chanteur, il me semble, mais sur leur photographie, au Supersonic, on voit quelqu’un en train de chanter dans un microphone, peut-être même deux personnes en train de chanter.

El gran chufle à l’Armony le 29 juin 2022

Je pense que quelqu’un changeait à cause de moi.  Il a laissé tomber sa guitare et il a repris sa basse, et puis je l’ai abandonné.  Je ne l’ai jamais remercié.  Il ne valait pas la peine.  Peut-être que je m’excuse.  Il vend sa guitare, sentimentalité.

‘Tu veux boire un verre?’  ‘J’ai un rendez-vous’.  A demain alors, je me dis silencieusement, avec plaisir, avec terreur.  Mais, c’est mon choix.  Ce soir, il n’y a aucune haine …. hmm, un peu, vers la fin, seulement vers la fin.  Je garde ce secret pour moi.  Il est vraiment charmant, et, j’ai essayé, mais il est maladroit, et je me suis souri.

‘Dis-moi, tu prieras avant?’  J’ai presque oublié.  Elle n’est jamais pareille en personne.  Ah.  J’ai reconnu ta voix, bonne sœur.  Une histoire des clés a interrompu ma prière, mais je t’excuse.  Tu n’es pas belle, et j’aime bien ta chaleur.

Samedi approche vite.  Il est presque demain.  Demain: j’explore mes options.  Il faut bien.

J’aimerais bien te revoir, avant ton départ.  Dis-moi quand tu passes.  J’y serai.  Demain, je serai chez toi.  On ne se verra pas.

Conversation.  L’art de la conversation m’échappe, me fuit.  C’est ces gens.  Ils sont silencieux.  Non.  Ils parlent.  Je n’ai rien à dire.

Prend ma main.  Dis au revoir.  A bientôt.  Oui.  Si tu veux.  Avec plaisir (les non-dits).  Qu’est-ce que tu voulais dire?  Quelque chose à propos d’une chanteuse colombienne.  On dirait que c’était intolérable.  Les danseurs colombiens, qui enlèvent leurs vêtements.  C’était une épreuve.  Je me souviens de la date: le treize mai deux mille vingt deux.  Une semaine avant la fin.  Reviens quand tu veux.  La porte est toujours ouverte.  Ca me semble présomptueux.  A vendredi.

Gil insetti nell’ambra à l’Armony le 29 juin 2022

Quelle surprise.  Samedi.  Ca risque d’être dur.  Le lundi, c’est au revoir.  Donc, tu restes?  C’est plus facile de dire oui.  Réponses affirmatives.  Ces jeunes m’apprennent.

Les amoureux, de la ligne neuf.  Ils sont fidèles.  Ils vont vers Sèvres, évidemment.

Une fille, gitane.  Perdue.  Voudrais-tu m’accompagner?  Une pensée tardive.  Pari perdu, on dirait.

El gran chufle à l’Armony le 29 juin 2022

Est-ce que tu es arrivée?  As-tu réussi à rentrer chez toi, tard le soir?  Château rouge.  Ce nom me dit quelque chose.  Demain, Saint Denis.  Après, Villeneuve-la-Garenne.  L’Ile-Saint-Denis.  Quelle merveille.  Climat tempéré.

Tu es studieux.  Ca va.  Ils ne nous connaissent pas.  Ils n’ont pas vu nos efforts.  Raconte une histoire.  L’épilepsie, la dyspraxie.  Ce ne sont pas des handicaps.  Pour certains, oui.  Je préfère ne pas avoir une excuse pour échouer avant que je commence.  Féministes ….

Ah.  Tu n’es pas à Nantes ce soir, avec ton amoureuse.  Comment elle-va?  Je ne pose pas la question.  C’est pas ma place, et je m’en fous.  Alors, tu es heureuse à Nantes.  C’est ce que tu affirmes.  Et, je suis sûr que tu penses que je parle de toi là, mon amour, mais, tu te trompes.

Je me souviens quand tu étais jeune.  Tu étais courageuse.  Tu m’as abordé.  C’est toi, non?  Ton amoureux était en train de jouer.  Il était déjà ton amoureux?  Un passé.

Il me semble que tout le monde est fatigué.  Ton projet solo, ça va?  Je ne le fais plus.  Silence.  Attend.  On attend.  Puis, tu commences.  ‘C’est là où tout commence’.

Jeudi.  C’est ma seule et dernière disponibilité.  Alors, midi, ça vous va?  Oui.  Merci pour votre réactivité.  J’étais sûr. 

Tout le monde est contre.  Je suis pour.  Qu’est-ce que tu faisais à Saint Brieuc?  Tu suis les pas d’un grand homme?  Peut-être.

Nous avons demandé une analyse d’un thème.  Dis-nous un thème.  Parle de l’année prochaine.  Tu penses que je serai toujours là?  La balle est dans votre camp.  Vous.  N’oublie pas de vouvoyer. 

Enchanté.  Enchanté.  Toujours, la politesse.  Bonne fin de journée.  Qu’est-ce que vous discuterez après mon départ?  La discussion commence.  La porte n’est même pas fermée.

Tu as déjà travaillé dans ce domaine?  Oui.  Non.  Dans votre pays d’origine?  Non.  Ne répond jamais aux questions.  Evite les questions.  Ca, c’est ta posture, pas la mienne.  Il te reste un an.  Je verrai cette fin?  Je fêterai cette fin?  Quatre vingt sept virgule cinq pourcent.  Cent pourcent, non plus.

Où trouver le temps?  As-tu le temps?  As-tu l’heure?  Là, le temps passe.  L’été dernier.  Tout au long de l’été.

Ca fait un moment.  Cinq ans?  En fait, tu as raison, mais j’ai gardé mes orteils mouillés.

Vieux garçon.  Es-tu misérable?  Non?  Ah.  Ca veut dire que tu as rendu quelqu’un d’autre misérable.  Il a ma sympathie.  J’aimais t’humilier.  Je ne t’ai pas respecté.  Et tout ça pour aucun plaisir.  C’est pas du tout important.

Tu sais, tu as l’air ridicule.  Tu parles à ta voisine ou à ton amour?  Peu importe.

Cette époque était un temps de l’innocence.  Tu chroniques le concert?  Oui.  Super!  D’accord.

Je pense que tu me comprends, chère amie.  Qu’est-ce que ça veut dire?!  Ah.  Une blague ratée.  Ah.  C’est grâce à toi que je les connais.  Alors, merci.  Mon mot devrait être merci.  Je pense que tu as trop fumé.  Ta voix est permanentement cassée.

Une première conversation.  Elle n’était pas facile.  Ce n’est jamais facile.  Parle du socialisme, des Socialistes.  Une époque facile.

Je me souviens de ma fin.  Ce garçon est presque un homme.  Il est adolescent.  Tu aurais dû le revoir.  Un moment de crise.  Passe un moment à Lyon.  C’est trop tard.

Tu te souviens de cette amoureuse que tu n’as jamais aimé?  Oui.  Oui.  Un enfer.  Elle est un enfer, un trou noir.  Ne la regarde pas.  Elle veut être invisible.  Elle est silencieuse.

Ca fait un moment.  Passe par les motions.  C’est ce qu’on devrait faire.  Allez.  On fera ça pour le moment.  Non.  On attendra.  Ce sera mieux.

Se souvient des colombiennes.  Elles savaient mieux.  Elles se sont servies des cons.  Cartes postales des Etats-Unis, New York.  Conversations qui s’arrêtent.  Des semaines dures.

Allez.  On se parle ici.  Peut-être que ce sera mieux ici.  Faire l’amour.  Parler à l’Abracadabar, qui n’existe plus. 

Il faut jouer dans toutes les salles franciliennes, il me semble.  Un cadeau de David Snug.  Je chérirai ce cadeau pour le reste de mes jours.  J’aurais bien aimé voir sa complice.  Elle n’est pas venue. 

Viens.  Bois un café un de ces quatre.  On verra.  Je ne bois plus de café.  Peut-être un jus, sans sucre.  On verra.  L’invitation n’arrivera jamais, peut-être en mon absence.

Tu habites toujours dans le dix huitième arrondissement?  On ne se croise jamais.

SUPERSONIC (Paris) – le 25 décembre 2021

Chino & Uwe:

Là, je n’utilise pas un nom, mais elle n’était jamais la meilleure – elle était la plus accessible.  J’ai traversé Paris pour la voir, et avec joie on a fait des bises.  ‘Dis, c’est toi qui as écrit ce soir là?’  Oui.  Et c’est toi qui as médiatisé l’abattage?  C’était moi, avant.

Ah.  Ta musique ne sera pas prête.  Tu sais, tu pourrais jouer tes anciennes chansons.  Non.  Ce n’est pas possible.  Et comme ça, un rêve est mort.

J’ai oublié où je t’ai invité, un restaurant végan ou un autre.  ‘Non.  Je n’ai même pas le temps de voir des amis’.  J’apprécie beaucoup ta franchise. 

‘Dis, as-tu envie de m’aider à déménager?’  Ah.  Ca aurait été un plaisir, mais je ne suis pas à Paris en ce moment.  Je suis au milieu de nulle part, dit Marseille, pas même Marseille, une banlieue marseillaise.  Je suis avec une horreur, et la situation s’aggrave.

Et où est mon amour?  As-tu reçu une affectation à ton Cherbourg chéri?  Non.  Ne dis pas que tu voudrais aller à Cherbourg.  La vie est tellement ennuyeuse là.  D’accord.  Je dirai Toulouse, Nantes, Lille.  A Nantes, une jeune femme qui ressemble à un cheval.  La représentation haineuse de Nantes.

Mais, mon amour.  Dis, tu es toujours coincée à Mantes la Jolie, qui selon toi n’est pas du tout jolie?  Je pense que tu sauras de qui je parle.  Ce n’est pas un problème, vu que tu n’as pas répondu à mon dernier message.  Notre amie mutuelle ne m’a pas répondu non plus.  Est-ce que je t’ai fait mal?  Tu as appris que je t’aime, tu pensais que c’était passé, et quand même tu voulais savoir où je me trouvais, à Paris.  Hélas (!), l’autre côté, et la fameuse grève ne nous a pas permis de nous voir.  O, sort cruel.

Ton premier mot: ‘je suis maintenant célibataire!’  Les meilleurs mots que j’ai jamais entendu, et, je les ai entendu de toutes mes amours, mais ça n’implique absolument rien.  Les meilleurs mots sacrés peuvent venir après une poésie, ou arriver de nulle part.  ‘Mon amour n’a pas été fidèle’.  Ca me plaît.

‘Il faut oublier ce rêve’.  Les derniers mots des psychiatres, des fausses amours.  ‘Dis, voudrais-tu venir aux jardins de Versailles?  C’est l’hiver’.  Oui.  Pourquoi pas.  Une colombienne.  Une espagnole.  Ca reste à voir.

Ah.  Tu as décidé que c’est trop dur, trop compliqué, une relation à distance.  Tu voulais rester en australie, et tu serais restée, avec moi.  Mais au lieu de cela tu es tombé amoureuse d’un espagnol.  Dis, est-ce que cet espagnol sait que tu es maintenant une mère, une mère de deux filles?

Dis, voudrais-tu qu’on se voie?  ‘Je n’ai pas le temps. Je suis en année de stage du CAPES’. Tu n’avais jamais le temps, et je t’ai toujours aimé.  Après le moment parfait, il y a la grande détresse.

Dis, il me semble qu’il faut que je te félicite.  ‘Me félicite?  Pourquoi?’  Tu es mariée, il me semble.  ‘Ah non.  Ca, c’est une blague’.  Tu seras la mère de son enfant d’ici neuf mois.  Je n’ai pas compris la blague.

Je ne prie pas pour l’amour.  L’amour ne me trouveras jamais.  Dis, on marche vers le métro?  ‘On marche vers la gare du Nord (on est dans le septième arrondissement)’.  Je t’accompagnerai, avec plaisir.  Tu es très heureusement ouverte.  J’avais pensé que je n’étais pas un confident fidèle.

Si pas pour l’amour, on prie pour quoi?  Les missionnaires insistent.  En fait, une missionnaire insiste.  Bientôt, elle aura gagné.  Je serai dans le froid.  Mon âme sera purifiée.  ‘Est-ce que ton amie croit?’  Est-ce que je crois?  C’est prudent de faire semblant.  Essaie et essaie.  Je ne crois pas en la sagesse de ton prophète.  Et si j’avais répondu oui?  J’aurais été libéré, excommunié, et, ces filles m’auraient manqué.

Tombe amoureux d’une missionnaire.  Elles ne sont pas là pour aimer, mais tout le monde est un ami.  J’ai ce genre de pensées, en fait.  Ne dis pas ça aux missionnaires.  Mais en vrai, je suis très à l’aise avec mon asexualité, déclenchée médicalement.

Ne parle jamais des pensées à l’homosexualité, aux missionnaires.  Ne dis pas que tu ne payeras pas la dîme.  Assume l’anonymat.  L’anonymat te protégeras.  Mens.  Je suis pauvre, en fait. Dans ma tête, je suis pauvre.  Je vis comme si j’étais pauvre.  Je ne suis pas pauvre.  C’est le mode de vie que j’apprécie. 

La vie a changé, le mode de vie.  Avant, tout était simple.  ‘Un café, s’il vous plaît (!), s’il te plaît’.  Tu sais, il faut que tu me dises ce que tu voudrais boire.  Je pensais qu’on se connaissait bien.  Apparemment non.

Dis, tu vas toujours au café?  Non.  C’est désagréable, avec les masques, et tout.  Et toi, tu y travailles toujours?  Non.  Je suis maintenant père au foyer.  Dis, ça fait un moment qu’on ne te voit pas.  Oui.  Je ne bois plus de café.  Mais attend.  On reviendra dans un instant.  Un thé sans caféine, théine.  C’est possible?  Ce thé contient le miel? le sucre?  Erreur.   Mais, il était délicieux. 

Dors.  Chez moi, c’est tout ce que je fais.  Dépression.  Peut-être.  Mais hier soir j’avais faim.  Un bon signe.  Un manque de motivation pour cuisiner.  Mange un croissant végan, le chocolat blanc végan.  Meurs sur le canapé.  Je mourrai sur le canapé.

C’est interminable, sans fin.  Malheureusement on ne t’a pas choisi.  Ce sont les meilleures nouvelles de tout le temps.  Exagère.  Peut-être un peu.  Contredire.  Ces pages de texte ne me disent rien.  Merci, amie.  J’avais été sûr que je ne trouverais personne là.  Tu m’as trouvé.  ‘On va aller boire un verre’.  Est-ce que je suis le bienvenu?  ‘Bien sûr’.  On y va alors, à l’ancien bar habituel.

Décor rouge.  Thérapie de groupe.  Non.  Ce n’est pas une psychothérapie.  Ce n’est pas clair.  Qui sont ces bénévoles?  Tombe amoureux des coaches de vie.  Ce n’est pas interdit.  Les psychologues savent mieux.

Dis, ça te dit, un thé sur une terrasse?  Tu prends un chocolat chaud.  Sinon, tu serais rentrée et tu aurais dormi.  Ce n’est pas comme prévu.  J’avais un chocolat chaud végan en tête.  Dis, le temps devient froid.  Tu commences, recommences, à tousser.  Il faut qu’on rentre.  On est dans le dix huitième arrondissement.  Tu iras à Saint Denis.

Dis, est-ce que ça pourrait être cette jeune femme, qui a connu les épreuves?  Elle veut quitter Paris, et ça me parle, maintenant.  Les choses changent.  Ca fait dix ans.

Thérapie de groupe gratuite.  Alors, ne sois pas déçu quand ce n’est pas la psychothérapie.  Trouve l’amour en thérapie de groupe.  C’est possible.  Gâcher.  Gaspiller.  Toutes ces laveries sont les voleuses, les putains.  Moi, je suis fatigué comme une putain.

Perds le temps, l’énergie, une poudre précieuse.  Non.  Les missionnaires ne sont pas contre cette poudre particulière.  Là, ça ne fonctionne pas.  Là, c’est trop sale, il y a de la confusion.  Là, ça coûte cher, mais on y va. 

Je suis perdu.  Le restaurant le Myhra n’est presque jamais ouvert.  Il y a une terrasse, avec des tables et des chaises, devant l’Abattoir Végétal, mais la porte est fermée, les lumières ne sont pas allumées, il y a quelqu’un dedans, dans l’obscurité.  Il ne nous reconnaît pas.  C’est un fantôme.

Alors, on trouvera une autre petite terrasse.  Tu fumeras.  Allez.  On ira dans ce tabac. Continue à parler.  Tu n’étais pas préparée.  Tu n’as rien pour te permettre de fumer.  Tu as laissé ton briquet chez toi.  Je ne sais pas comment rouler une cigarette.  Je n’ai jamais essayé.

Prend plaisir dans les choses simples.  J’espère que tu pourras aller au cinéma après ta journée de travail.  Xavier Dolan est un bon réalisateur.  Ces jours ci il se consacre à jouer la comédie.  Le film n’a pas l’air superbe.  Je ne le verrai pas, chère amie.  Tu seras en retard le lundi.  A lundi alors, lundi après-midi.

Rien n’est comme prévu.  Le mot erreur.  Je ne sais pas si j’ai résolu le problème.  Le chiffre quarante deux.  Ah.  Tu connais davantage, pour le moment.  Pendant longtemps, tu étais une blague privée.  On se voit tous les deux ans.  Les histoires ne changent pas.  Rien ne change.  On s’écrit tous les six mois, non plus.  Alors, c’est adieu, mon amour.

Le chiffre sept. Tout va bien.  C’est incroyable que tu susses quoi faire.  Ne retourne jamais.  Les mots des expatriés.  Les missionnaires savent précisément quand elles vont rentrer.  Peut-être qu’une sœur chérie ne sera pas là pour assister à la cérémonie.  On s’est connus depuis longtemps, des mois, en tout cas.  Elle dit que nous sommes amis, et ça me touche, toujours.

Et puis, l’horreur, la haine, que les missionnaires disent qu’il faut que je surmonte, mais je fais de mon mieux, et ça leur suffit.  Elles sont vraiment charmantes, surtout quand elles font face aux voleurs des téléphones portables.  Elles pardonnent tout, sous l’eau, après la mort.  ‘Est-ce que tu l’as aimé?’  J’ai déjà dit que ce groupe ne m’intéresse pas.  Ah, chère faiblesse.  Ne refuse jamais une invitation personnelle.  Une règle d’or.  Il faut être plus fort.  Je n’ai pas envie de sortir ce soir, ce soir de noël.  Demain je dois être en pleine forme, pour les missionnaires.  Ah.  Tu seras là aussi?  Ce sera très agréable.  Mais, je ne te comprends pas du tout.  Je ne suis pas jaloux.  Je m’en fous entièrement.  Alors, bonne continuation, et bonne chance.

L’IMPREVU (Paris) – le 29 octobre 2021

Artiste inconnu:

Tout ça me rappelle quelque chose.  Ce n’est plus un choix.  Je n’ai plus aucune envie.  Mais, il me semble qu’il y a maintenant des amies.  Quelle horreur.

Un nom qui me dit quelque chose, mais je ne le connais pas, ne l’a pas connu.  Belleville.  Je préférerais dire Colonel Fabien.

Alors, tu chantes?  Ca m’étonne.  Tu ne ressembles pas à une chanteuse.  Tu ne ressembles pas à un rêve infantile.

Merci pour l’invitation.  Maintenant, mes projets sont concrétisés.

Passer une semaine en présence des enfants.  Tomber malade.  Ces enfants comprennent les fameux ‘gestes barrières’.  C’est un miracle, même si je déteste tous les ‘gestes barrières’ …. ce n’est pas entièrement vrai.  J’ai une relation amour-haine avec les masques.  J’aime l’anonymat qu’ils fournissent, mais je trouve le monde derrière les masques déprimant, surtout dans mon métro(politain) chéri.  Je déteste l’effet que les masques ont sur mes lunettes.  Mais j’aime le mystère.  J’aime bien regarder les yeux des gens.  Je peux imaginer leurs visages.  Tout le monde est beau derrière un masque.  Les yeux des jeunes femmes derrière les masques ….

L’imagination.  Les histoires d’amour des années mille neuf cent quatre vingt (1980).  Passer la nuit, ne pas passer la nuit.  Est-ce que le président a toujours été un bon chrétien?  Il est imparfait, comme tous les autres.  Il reçoit les révélations?  Je ne crois pas.  Non.  Les anges ne viennent pas lui parler, et, pourquoi est-ce que les femmes sont impuissantes là?

Ah non.  Tu n’as pas compris.  Ah oui.  Je vois.  Les femmes peuvent manifester une certaine puissance si les hommes le permettent.  L’égalité.

Allez.  Assieds-toi dans une salle pleine d’hommes.  Je préférerais rentrer chez moi et déprimer.  Tout va bien.

Les années 1980 (mille neuf cent quatre vingt).  Une belle époque.  Les robes à la Sorbonne.

Un marque page tombe par terre, dans le métro(politain).  Sa propriétaire le voit.  Elle ne le récupère pas.

Un clochard.  Il mendie.  Il a besoin des sous pour un café.  Le café n’est pas une grande nécessité.  On peut vivre sans, et être tout le temps fatigué. 

Tu as besoin des vitamines.  Un bon conseil.

Rater le début, des concerts, du travail.  Dylan (Bob) ne tardera pas.

Des jeux avec les enfants, l’après-midi.  Une jeune femme qui part en vacances, ou qui rentre.  Un sac lourd.  Un voyage de quelques petits jours. 

Dormir au chaud comme tout le monde.  Un rêve.  Désespoir.  Tu parles à qui?  Vous.   Tu descends au même arrêt?  Le monde est différent ici, dans cette perspective, à cette heure.  Les cloches sonnent, pendant longtemps.  Ecouter (!).  Il est midi.  Cet après-midi alors.  Des heures et des heures puis une fin. 

Attendre un appel.  Tout va changer.  Pas un moment de liberté, un moment de libre, à l’ambassade de hongrie.  Apprendre le hongrois.  Abandonner ces études, ces efforts.  Payer sept (7) euros par leçon d’1 (une) heure.  Tu es où?  C’était quand?  C’était con.

Merci pour tout.  Une obsession.  Payer pour rien.  Un oubli.  Vingt quatre (24) heures nous séparent.  C’est dur.  On ne peut pas facilement rentrer en cas de tragédie.  Qu’est-ce que tu ferais en cas de tragédie?

On se croise dans une rue parisienne sombre.  Pourquoi pas aller boire un verre?  La raison est oubliée.  Tu sais, il y a des bonnes années et des mauvaises années.  Tu avais bien raison, j’ai appris de première main.

Mona ne répond plus.  Est-ce qu’elle a tout perdu?  Le père de ses enfants n’est pas son amour vrai.  Je sais ça.  Il est trop tôt.  Elle attend.  Je vivrai à Cherbourg (Octeville (france (Gall))), avec plaisir.

La joie des fantasmes, que Catherine ne connaitra jamais.  Je suis amoureux de Goya (Chantal), et cet amour est vrai, aussi vrai que celui que je ressens pour Mona.

Catherine.  Désespérément jalouse.  Sa routine du matin: facebook, achats en ligne, etc.  Est-ce que je peux emprunter ton ordi(nateur)?  Mais oui.  Regarde (!), tu es un menteur!  Et tu ne comprends pas bien l’anglais.

Il n’y a rien à cacher.  Je n’ai rien caché …. peut-être un peu.  C’était évidemment parce que je n’étais pas du tout content.  Ca aurait dû être parfaitement clair, ma chère.

Cette porte est fermée à clé.  Quelle surprise.  Les nettoyeurs nettoient.  On les voit par les fenêtres.  La langue anglaise, dans le 7ème (septième) arrondissement, dans ce bureau.  Les gros mots.  Les blasphèmes.  Amusement innocent.

Tu as oublié ta clé?  Je n’ai pas encore reçu ma clé.  C’est difficile à croire.  Je n’ai aucun besoin.  Je préfère mon anonymat, derrière mon masque.

Les enfants asthmatiques.  Ils ont disparu où?  Sarah frappe à nos portes.  Elle nous donne une dernière chance.  On la gâche.  Sarah était obèse, quand on l’a connu.  Mais puis, tu l’as connu personnellement.  C’est une femme magique.  Elle était une fille.  Elle est ta propre Jennifer, et tu l’as laissé tomber.  Impardonnable.

Maintenant, une fille, une femme, un prénom étrange.  On parle de qui là?  Elle vient de quitter son amoureux, son mari.  Ah.  On a le même âge.  Tu as une bonne mémoire.

Ecrire un mémoire.  Je préfère dire thèse.  Interroger.  Tu dois être flexible.  Tu dois t’améliorer.  Mais viens.  Sors avec moi quand même.

Reflux acide.  Chaque matin.   Chaque repas.  Toute la journée. 

Elles n’ont aucune idée que tu les regardes.  Une jupe courte, des collants noirs.

Les enfants.  Des rires enfantins.  Ils vont le dépasser.  Tu es en retard. 

Tu sais, c’est incroyable.  Rebecca dit que tu es en train de ‘vivre le rêve’, mais elle est évidemment le rêve.  Elle a toujours été le rêve.  Le premier août.  Un jour de fête, de commisération.

Lucie.  Partie, pas oubliée.  Maintenant, elle est contente, avec son antidépresseur, son amoureuse.

Lucy est contente, en australie centrale, avec son amoureuse, sa femme.  Dis, tu t’es mariée le week-end dernier?  Oui.  Félicitations.  Tu viens de quitter ton amoureuse infidèle de longue durée.  Tu as vite tourné la page.  Il y a quelques petits jours tu m’as parlé de sa trahison.

Litière de chat et jus.  Porter un sac comme un cartable.  Préparer le dîner.  Il reste un peu.

Cas contact.  Ca impliquera adieu.  Rompre le contrat.  Quelqu’un va t’appeler.  Un poste à temps plein?  Un poste ponctuel.

Le Théâtre de l’Odéon.  Ah.  Il n’y a pas de concerts là.  On dirait que je n’avais pas bien préparé.

Tu as postulé dans les autres lieux culturels?  Sûrement oui.  Mai ça fait un moment.

Fermeture des classes.  Quelle tristesse.  Prendre toutes tes affaires.  Tu ne reviendras jamais.

Anglais.  Cette description me convient.  Je te remercie. Je ne peux pas articuler mes pensées.  Ca, c’est bien vrai.  Tu manques de dynamisme.  Ca, c’est sans aucun doute.

Je ne peux pas te donner l’adresse complète.  Je l’ai oublié.  Il n’y a pas de souci.  Qui aurait pensé qu’on serait amis, qu’on les deviendrait.  Une conversation craintive, discrète, suivie par des larmes.

En retard.  Je sais bien qui est coupable.  Je la connais bien.  Conversation est inexistante.  Noms sans origines.  Mots sans origines.

Beaucoup de non sens.  Ah (!).  J’ai trouvé des gens qui sont d’accord.  Ne jamais dire: cela est ennuyeux, pas aux bienfaiteurs.  Comment reconnaître un bienfaiteur?  Ses cheveux sont courts, et caetera.

Oui.  Je ne sais pas pourquoi je me suis trompé.  Tu ne ressembles pas du tout à une anglaise.  Cécile.  Ton erreur n’est pas du tout un problème.  J’espère que tout va bien, malgré moi.

L’été aurait été mieux.  L’automne est compliqué, mais je ne pensais pas qu’il serait impossible.  Peut-être que je me serais trouvé.  Je n’ai aucun regret.

J’aurais bien voulu voir ce fameux document mystérieux.  La politesse des françaises.  Non.  Non.  Assieds-toi, s’il te plaît.  Assis (!), chien!  La campagne, loin de Paris (france (Gall)).  Prendre le train direct. 

On a besoin du temps: quatre (4) mois.  Quoi?  Ca ne suffit pas?  Et selon toi?  9 (neuf) ans semblaient bien longs.  Six (6) mois étaient longs.  Je comprends, pas forcément.

Maintenant, on rêve.  Ca se terminera quand, à quelle heure?  On nous parle de 18 (dix huit) h(eures).  C’est pas réaliste.  On verra une fin, prochainement.

Une promenade dans Paris (france (Gall)).  Deux femmes.  Les reprises dites ‘les tubes’.

Fin.

LIEU INCONNU (Saint Denis) – le 17 septembre 2021

Artistes inconnus:

Saint Denis et le pass sanitaire.  Un été passé à scanner les pass sanitaires, un plaisir.  L’amour vrai, à Saint Denis.  Je pourrais utiliser son prénom, mais je résiste à la tentation.  Elle n’est pas Lila, qui je vois toujours.

Un bonjour.  Un baiser?  Il me semblait que oui.  J’ai tourné la tête.  Le moment est passé.
           

Un marché.  Une fille qui me plaît, qui me fait rire.  Au dimanche prochain, à l’église, une salle indéfinissable.

La musique électronique.  Les artistes invisibles.  Une image projetée sur un écran.

Des artistes inconnus; j’en ai rencontré une.  Son nom est perdu.

Dix (10) ans dans ce pays.  Une première amie, après une folie.  Adieu, nous avons dit à Lunch (Lydia), à distance, à Nantes (france).  Une amie ultime.

Quoi dire?…  La musique électronique.  Un haut toit.  Cette fille ne sera jamais mon amour, amoureuse.  ‘Mais regarde (!), nous tchattons là!’  Mais on s’est connus depuis des années.

Un moine bouddhiste chauve (sans surprise), en oreilles de lapin.  Un bisexuel, inintéressant.  Un asexuel …. à vois.

Tu étais proche.  Tu n’as jamais été aussi proche.  Je t’aime.  Je t’embrasse.  Dis-nous que tu es bien rentrée.  On est sérieux.  Tu oublieras.  Je t’embrasse fort.  Expressions étranges.

Est-ce qu’elle dira un mot?  Je te sauverai, toi, qui rêves au mariage.  Un mystère, deux meilleures amies.

Un service chrétien.  Un verre de bière tombe par terre, un verre d’eau dans le bar d’après, le Pavillon.

Je te sauverai, mon amour, mais tu m’as déjà sauvé.  Dès le départ, en deux mille quatorze (2014), au Mo’Town Bar, tu m’as sauvé.  A savoir que quelqu’un comme toi peut exister ….

Le Mo’Town Bar, où j’avais récemment vu Trotski Nautique, pour la deuxième fois.  Ton anniversaire, au Mo’Town Bar.  Tes larmes.  Ton père décédé.  ‘Est-ce que tu peux l’emmener chez elle?  Elle a trop bu’.  Avec plaisir.

Mon amour.  Une voisine.  La rue du Canada.  A ne jamais oublier.  Rencontres au hasard.  Ce soir?  Avec plaisir.  Un bar plein d’anarchistes, au sous-sol.  Evite le sous-sol.

Peut-être que j’ai oublié Lila.  Je peux toujours la voir, mais je ne la regarde plus.  Elle est devenue trop typique, trop ordinaire.  Tragique.  A Caen (france), elle meurt.  Elle est morte.

Au dimanche prochain, un brunch, à Aujourd’hui Demain.  Ca me rappellera Lucie.  Aujourd’hui Demain n’est jamais pareil sans Lucie.  La Fête de la musique, quelle horreur.  Une salle pleine de danseurs, à Aujourd’hui Demain.

Dis, tu es intentionnellement revenue pour la Fête de la musique?  Personne ne t’a prévenu.  L’ambassade de la france (Gall), Chicago (états unis d’amérique).

Une soirée d’adieu.  Est-ce que tu m’as envoyé ton message exprès?  Oui.  Viens.  Reste muet.  Conversation banale.  Je n’ai pas des histoires, que j’ai envie de partager.  Mes histoires sont vieilles.

‘Tu sais, la plupart des hommes m’auraient violé’.  Marie.  Voisine Marie, voisine de palier.  Adieu Marie, voisine d’en bas.  Bon vent.  Adieu Marie, conseillère bancaire, amour.  Adieu à jamais.  Comment draguer une conseillère bancaire?  C’est possible, selon les émissions de télévision, les vraies histoires.  Et, Marie, mère.  On ne se reverra jamais.

J’étais content de savoir que tu étais voisine, mon amour.  Le 18ème (dix huitième) arrondissement te manque?’  Oui.  Est-ce que tu as compris la question?  Réponse: pas du tout.

Merci d’avoir fêté cet anniversaire, en deux mille quatorze (2014).  Merci d’avoir fêté cet anniversaire, ce soir.  Elles ont peut-être menti.  Est-ce que la croyance est nécessaire?

Je devrais m’habiller comment?  Une robe longue …. ou comme tu veux.  Mon amour à Torcy (france).  Cette ville, elle me semble loin.  Je viendrai quand je suis invité.

Un samedi.  Exaltation.  2 (deux) heures de sommeil.  Le premier client.  Après, je courrai.  Mais, tu n’es pas là?  Et, on aurait dû ne pas laisser notre chère amie conduire.  Elle avait trop bu.  Adieu.

Voisine Marie, trois (3) heures du matin, robe rouge, courte.  ‘Je n’aime pas mes jambes’.  La plupart des hommes m’auraient violé.  Tu as refusé un baiser.  Soulagement.  Tu as insisté.  ‘Maintenant, tu peux partir’.  Je reste.  Tu dors, sur ton canapé.  Pourquoi pas aller à ton lit?  Il est trop loin.  J’ai trop bu.  Je suis confortable là.

Un sourire.  Tu veux qu’on se balade un peu, ensemble?  Je dois faire la vaisselle.  Pourquoi ce sourire?  Ton dernier sourire?  La fille parfaite, 3 (trois) heures du matin.

C’est inexact.  Mon amour est la fille parfaite.  Elle fait des allers et retours continuellement, constamment.  Voisine Marie travaille dans la communication.  Sa vie manque de passion …. pas sa vie amoureuse. 

Voisine Marie.  Elle mord les lèvres inférieures.  Elle est déçue, et, pour toujours, j’adorerai son ‘maintenant, tu peux partir’, et son insistance, à trois (3) heures du matin.

Mais voisine Marie ne connaît pas Saint Denis, je dois supposer.  Elle ne connaît que la Goutte d’Or, et ça, c’est déjà pas mal.  Mais, mon amour vrai, elle connaît le monde entier.  Tu ne mordras jamais ma lèvre inférieure.  Ca, je sais – je ne te toucherai jamais, mon amour.  Je n’ai aucune envie.

Les sœurs ne sauveront jamais ton âme, mon amour, ni la mienne.  Je ne porterai jamais un survêtement blanc, un costume blanc.  Mon Dieu ne me reconnaît pas.

O, Père éternel.  Non.  Ca, c’est une lettre d’amour.  Alors, tu ne fréquentes personne en ce moment, amour?  Tant mieux.  Ce moment me paraît idéal, alors.  Je ne te tiendrai jamais.

Quoi dire?  Un genre de crêpe qui ne pourrait possiblement être végane, mais apparemment oui.  Je te crois, chère amie, chère première amie.  Je ne pourrai jamais assez te remercier de m’avoir fait rencontrer cet amour, qui ne sera jamais la mienne.

Le Mo’Town Bar.  2014 (deux mille quatorze).  Mon amour, avec un amoureux.  Toujours, avec un amoureux.  La Vieille Pie.  Une conversation chérie.  Un sans papier.  Un mensonge parfait.  La Vieille Pie.  Huit (8) heures du matin.  Ta commande d’une bière était refusée.  ‘Il est trop tôt’.  ‘Mais je suis en vacances!’  ‘C’est le principe’.

Maintenant, le café est interdit, par les sœurs missionnaires.  La chicorée le remplace, le coca (cola) 0 (zéro) le remplace.  Peut-être que je commence à m’y habituer.  La vie est tellement ennuyeuse, sans cet amour.  Le dix huitième (18ème) arrondissement est mort sans elle.

Je ne rêve de rien.  Je me souviens du serveur à Aujourd’hui Demain qui a passionnément embrassé Lucie, sans un mot, sans suite, sans avertissement, en l’absence de son amoureuse.  Lucie était temporaire.  Mon amour vrai est constant.

Je me souviens: mon amour saute les tourniquets du métro(politain) même si elle a deux billets valables, quand c’est son anniversaire et elle a trop bu.  Mon amour est menacée avec l’arrestation quand elle doit 500 (cinq cent) euros à la RATP en amendes, quand elle revient d’un séjour en allemagne.  Mon amour est magique.

Mon amour parle d’Hyde Park, quand je lui parle de mon rêve de devenir pasteur, qui ne sera jamais réalisé, comme la plupart des rêves.  Mais, ‘je ne rêve de rien’.  Ca, c’est vrai.  Quand je dors je me trouve dans le vide.  Je peux dormir à n’importe quelle heure, grâce aux médicaments psychotropes, et je me réveille avant cinq (5) heures du matin.  C’est un plaisir.

Je ne désire pas mon amour.  Je suppose, simplement, qu’on ne sera jamais amoureux, et ça ne me déçoit pas du tout.  La solitude est une habitude.  Mais, mon amour rêve d’être mariée!  Quelle surprise.  Elle a récemment assisté à un mariage, vu des photo(graphie)s des mariages, des nouveau-nés.  Elle ne parle pas des enfants, heureusement.

‘Fais attention’, j’ai dit à mon amour en guise d’au revoir, en toute sincérité.  Je ne vois que très rarement cet amour.  Au début, c’était une amie d’une amie.  Maintenant on est bien amis mais ces 2 (deux) amies ne sont pas fiables du tout.  Elles ont dit, avec enthousiasme, qu’elles viendront à l’église et à Aujourd’hui Demain le dimanche prochain, mais ça ne signifie pas grand chose.  Je les croirai quand je les vois dans l’église, habillées de façon inappropriée.  Ces jeunes femmes sont les meilleures personnes que j’ai jamais rencontré, surtout mon amour, qui ne perdra jamais son charme.

Si je comprends bien, on écoute la musique électronique dans les marchés à Saint Denis. 


Voilà.

(BERCY CAFE (Paris) – le 16 juillet 2021)

(Artiste inconnu):

Au cas où, je commence à écrire un article, et, cette action n’est plus naturelle du tout, mais c’est si difficile parce que je suis sous traitement de médicaments psychotropes maintenant, ce qui n’était pas le cas à la hauteur de ce site (web).  Quand j’ai régulièrement assisté aux concerts j’étais fou, et j’ai follement écrit, et, ça ne pouvait pas durer pour toujours.  Ca a duré deux (2) ans, à peu près: ça a commencé dès la disparition de Lila et s’est terminé, lentement, avec l’apparition de Catherine.  J’aurais bien voulu continuer mes folies, mais j’étais interdit, par Catherine, qui préfère passer sa vie devant la télévision.  Catherine, qui a considéré le régime végan comme ‘trop extrême’.  Elle voulait complètement me changer, mais je n’abandonnerai jamais le régime végan, alors elle n’avait pas de la chance.

Il y a 10 (dix) ans j’ai connu quelqu’un qui a, à peu près, dix (10) ans de plus que moi.  Il m’a dit que je lui ressemblais, quand il était 10 (dix) ans plus jeune, alors il était sûr que je réussirais ma vie.  Mais, nos vies ont suivi des trajectoires différentes.  Si je lui ressemblais, à l’âge de vingt quatre (24) ans, il était dégoûté par l’australie à cet âge là, mais, il est resté et moi, je suis parti.  Alors, il est resté et a écrit une thèse doctorale.  Moi, j’avais un boulot que j’ai bien aimé, la rareté des raretés, mais je ne pouvais plus supporter l’australie, surtout les australiens, alors il fallait un changement.  Peut-être que je reverrai ce mec.  J’aimerai lui dire: regarde (!), rien n’a changé!  On ne se ressemble pas, ou plus.  Il est possible que je le croise un jour, et je voudrais bien le revoir.  Il est l’une de mes personnes préférées.  Mais, il n’est pas ma personne préférée de cette époque.  Ma personne préférée de cette époque est le père d’Alexandra Adornetto, qui a apparemment réussi sa vie.  Mais, elle a décidé, il y a quelques années, de revenir à l’école.  Si elle a vraiment réussi sa vie elle n’aurait ni besoin des études ni le temps, mais, peut-être qu’elle s’ennuie, sinon elle n’a pas réussi sa vie du tout.

La veille de mon départ de l’australie j’étais offert 4 (quatre) ou cinq (5) bouteilles de vin, et, je ne bois pas d’alcool, surtout pas la veille d’un vol de Melbourne (australie) à Paris (france).  Dans le passé j’ai bu du café.  Pendant mes années de folie j’ai bu beaucoup de café, mais ça n’a plus été le cas depuis quelques années, ou peut-être depuis le premier confinement.  Je me souviens des premiers jours du confinement: j’ai cherché les boulangeries qui vendent du café et qui ont des tables et des chaises pour les clients, et j’ai essayé de trouver les laveries confortables aussi, mais les laveries françaises manquent l’ambiance des laveries australiennes, et, un jour j’étais dans une laverie avec un thermos de chicorée et de café, et j’ai écrit, et j’ai lamenté la fermeture des cafés, et puis une vieille femme m’a dit ‘ce n’est pas un café!’  Je me foutais d’elle mais plus tard le propriétaire de la laverie est venu et a dit que la police lui avait dit que 2 (deux) personnes maximum peuvent être dans la laverie au même moment, et donc je m’en suis allé, vu que je n’avais pas utilisé un lave linge.  Je suis allé dans une laverie après ça qui n’était pas du tout agréable, et puis j’ai vu dans ma laverie habituelle qu’il y a eu une affiche interdisant aux personnes de rester dans la laverie pendant qu’elles attendent leurs vêtements propres et/ou secs.  Alors, peut-être que j’ai arrêté d’aller aux cafés pendant le confinement, et je n’y suis jamais retourné.  Pendant le confinement j’ai écrit chez moi, et le premier confinement était bien reposant.

Alors, depuis le confinement j’ai bu moins de café: une seule tasse les matins.  Mais maintenant je ne bois ni du café ni du thé, depuis quelques semaines.  Quand j’avais dix sept (17) ans et il a fallu que je décide ce que je voulais faire dans la vie j’ai eu quelques idées: je voulais devenir soit un psychologue soit un prêtre.  Pendant le premier confinement j’ai réfléchi sur la vie et je me suis dit ‘il faut que je fasse quelque chose’.  Je n’avais rien fait depuis 2008 (deux mille huit) et j’allais nulle part.  Alors, vu que j’avais perdu mes différents emplois j’ai décidé que j’étudierais à nouveau, ni pour devenir psychologue ni pour devenir prêtre.  Et, tout allait bien au début, comme d’habitude, mais après quelques mois, six (6) ou 7 (sept) mois, j’en avais marre: l’histoire de ma vie.

La raison pour laquelle je ne voulais pas étudier pour devenir psychologue est parce que les statistiques font partie des études, et aussi parce que je ne voulais pas étudier pendant cinq (5) ans (une raison à courte vue).  Un jour, j’ai parlé à un collègue, un psychologue, et je lui ai dit pourquoi je ne voulais pas étudier pour devenir psychologue, et il était étonné.  Il m’a dit qu’il n’y a pas beaucoup de statistiques dans un cours de psychologie et que, de toute façon, il faut simplement obtenir une note globale supérieure à 50 (cinquante) pour cent pour réussir les études, alors c’est pas du tout grave si on ne réussit pas les modules qui comprennent les statistiques, et donc, j’ai regardé les pages de quelques cours de psychologie français et mon collègue a raison.  En australie il y a beaucoup de statistiques dans les cours de psychologie alors je ne pouvais pas faire ces études à Melbourne (australie), mais j’aurais pu les faire à Paris (france), mais, j’ai fait mon choix.

Alors, après cette conversation avec mon collègue j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir étudié la psychologie, et avec ce regret j’ai également regretté de ne pas avoir étudié pour devenir prêtre, ou pasteur.  Alors, j’ai contacté plusieurs écoles et elles ont toutes demandé quelle église que je fréquente, mais je ne fréquentais aucune église, et je ne sais pas pourquoi il faut fréquente une église pour devenir prêtre.  Mais, après ces réponses des écoles j’ai cherché une église.  Je voulais travailler dans une église protestante, donc je voulais être pasteur plutôt que prêtre, et j’ai assisté aux cultes de dimanche des églises près de chez moi, et je n’étais pas du tout impressionné.  Les services sont très ennuyeux et je n’ai pas compris pourquoi les pasteurs n’ont pas présidé les services.  A un moment ou un autre j’ai lu que les adventistes du septième (7ème) jour n’aiment pas manger la viande, et ça m’a intrigué.  Hélas, j’ai découvert que la règle liée à la viande n’est pas respectée, et quand j’ai demandé, par mail, au président d’une église adventiste du 7ème (septième) jour si tous les paroissiens sont végans ou végétariens il m’a demandé pourquoi je voulais savoir, si je réalise une enquête ou si c’est un questionnement personnel, et donc je ne suis jamais revenu à cette église.  Les services de samedi de l’église adventiste du septième (7ème) jour ne me convient pas non plus.

Pendant toute cette période, où j’ai essayé 10 (dix) églises, à peu près, je voulais acquérir une Bible en anglais.  Enfin j’en ai obtenu une, d’une église anglicane anglophone, mais je ne voulais pas revenir à cette église après le dimanche où j’ai obtenu la Bible.  J’avais effectivement perdu espoir de trouver une église, mais avant la visite à l’église anglicane anglophone j’avais écrit à l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours pour savoir si elle pourrait me donner une Bible en anglais, et il a fallu que je donne mon numéro de téléphone quand j’ai demandé une Bible, ce que je pensais était une erreur.  Alors, un jour, en sortant de la gare du Nord, j’ai reçu un appel et j’étais sûr que c’était les mormons alors je n’ai pas répondu, et, j’ai découvert plus tard, en écoutant le message vocal, que c’était bien les mormons.  Le lendemain matin j’ai reçu un message (texte) des mormons et cette fois j’ai répondu, et maintenant je suis sous le contrôle de deux, jeunes missionnaires, qui m’ont dit que le café et le thé sont interdits, mais étrangement pas le coca (cola), et donc, je ne bois plus du café ou du thé, et je suis constamment fatigué.

J’ai écrit cet article au cas où, et enfin il ne valait pas la peine.  J’avais été invité à un concert qui aurait sans doute été nul.  Je suis sûr que le groupe aurait joué les reprises des ‘standards’, et que j’aurais été là-bas, respectueusement secouant ma tête.  Mais, même si je n’ai pas assisté au concert je suis tout à fait prêt à conseiller de ne jamais aller au Bercy Café les vendredis soirs, où le même groupe, qui manque totalement d’originalité, je suis prêt à dire n’ayant jamais le vu, joue chaque semaine.  Et je suis sûr, sans jamais y aller, que le Bercy Café manque tristement d’atmosphère.  Assez étonnamment, le Bercy Café se situe à Bercy, à Paris (france), à deux pas du Métro(politain) Bercy.  Au moins il ne s’appelle pas ‘le Métro(politain)’, comme beaucoup de cafés qui se situent à deux pas d’un arrêt du Métro(politain).  Et donc, je suis à l’aise: j’ai réussi à éviter un concert merdique, et ça me plaît, et cet article me rappelle que je ne peux plus écrire ces articles, maintenant que je suis sous l’influence des médicaments psychotropes.  Et, je fréquente l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours maintenant, mais je ne veux plus être prêtre.

TROIS ADIEUX

J’ai décidé d’être ouvert, devant la porte de la psychanalyste.  Son nom n’est pas sur le mur.

J’étais en retard.  J’ai raté Jennifer.  J’ai raté Jennifer il y a dix huit ans, vingt ans.  C’est la fille que j’aime.  Je l’aime, et j’aime son arrogance.  Elle n’est plus arrogante.  Elle a échoué.  Elle est académicienne, épouse et mère.

Ce n’était jamais Lila.  ‘Cordialement’, elle a écrit.  Ca m’a amusé.  Elle aurait dû écrire ‘adieu’.  Elle est revenue, à Caen.  Comment se sont passées tes aventures Lila?  Ah oui.  Je sais que tu n’es plus Lila, mais ça ne me dérange pas.  Et, tu sais Lila, c’est vraiment pas la peine.  On te connaît déjà.  Tu n’es personne.

Je me souviens.  J’avais faim.  On marchait et marchait.  Il n’y avait qu’une seule possibilité, mais j’aimais bien les rues et les maisons qu’on a vu.

Je me souviens.  Tu étais en train de te brosser les cheveux.  Tu étais jeune.  Tu disais ‘je ne serai jamais une mère’.  Tu as menti.  Tu as menti deux fois.

Et je dirai à Isabelle ‘tu as tout gâché’, mais en fait, je parle à une autre.  Isabelle a simplement disparu.  Allez.  On sort.  Il y a une tempête.

C’est pas la peine de vivre.  Ce n’est pas nécessaire.  Viens, elle a dit.  Demain, je serai partie.  Adieu alors.  Non.  On se reverra.  Et Lila regrette.

Tu sais, tu es un personnage principal Lila, d’un livre, d’une vie.  Toujours, je choisis le moment parfait.  Adieu.  Merci.  Regarde, mes vêtements!  On s’en fout.  Et, en fait, tu n’es rien de spécial Lila.  Maintenant, je te vois, je te vois clairement.  Tu es parfaitement typique, une femme de ton temps.

Elle s’inquiète.  Elle s’inquiète pour elle-même.  C’est tout.  C’est notre faute.  Nous sommes tous coupables.  Elle ne nous pardonnera jamais.  On s’en fout.

Tu parles à qui Lila?  Non.  Je ne dignifierai jamais ce nom, abâtardissement.  Droit inaliénable.  Quelques lettres.  Quelques cadeaux.  Un message texte.  Un espoir.  Ou non.

Regarde la porte.  Tu n’as pas menti Lila, ce dernier jour, mais tu apprendrais.  Un jour, tu reviendras.  Tu es très vieille Lila.  Tu es un peu trop vieille, pour tout ça.  Tu es comme une enfant, et tu es trop vieille.

Pourquoi es-tu revenue?  Alors, tu étais chez les politiciens?  Je ne peux pas imaginer.  Tu as changé.  Tu n’as pas grandi. 

Je garde tes mots.  Je me souviens du premier mot, du dernier mot.  Une idiotie.

Tu es presque tombée.  Je t’ai tenu.  Le premier baiser.  Le premier jour.

Mais, j’aurais aimé Jennifer, et je l’aurais déçu.  Mais j’étais jeune.  Elle vit dans tous nos cœurs.  ‘Est-ce que tu es amoureux de ce beau jeune homme?’  Possible.

Je me souviens de son nom.  On était déguisé.  J’ai reconnu sa beauté.  Tu serais bientôt toute seule.  Ca, c’est ton destin, ou non.  Tu es mariée.  Tu as un enfant.  Tu es académicienne.  C’est fini.
           

Est-ce que tu as oublié?  Ce cadeau précieux.  On parle de la beauté?  Oui.  Son fils est beau.  Tout comme le père.  Non.

D’accord.  Deux mille quinze.  Une première réussite.  Une erreur grave.  Une erreur encore plus grave.  ‘Pourquoi avez-vous?…’  Cette question n’est pas pour moi, et puis, je ne reviens jamais.

Tu n’es pas très courageuse Lila.  Tu étais partie pendant combien de temps?  Tu as peur de l’amour.  Est-ce que tu as pleuré quand tu es partie?  Et pourquoi es-tu partie?  Un mystère.

Et, qui sont ces hommes?  Horribles, ces hommes.  Je comprends bien ce que tu n’aimes pas, mais tu vis dans le caniveau, le caniveau de Caen, du monde.

En fait, j’ai un amoureux qui vient de Caen.  Il habite à Paris.  Il n’est pas beau, mais je l’apprécie tellement, et, il ne saura jamais.  On ne saura jamais.

Alors, tu l’aimes?  Il me semble que oui.  Tu sais, Lila, je t’ai toujours menti, tout comme j’ai toujours menti à Catherine.  C’est pareil, en fait.  C’était pareil.  Mais, les mots de Catherine m’ont tué.

‘Toujours’, c’est pas longtemps si tu parles à Catherine.  Heureusement, ce n’est pas longtemps, et, heureusement, elle a pris l’initiative.  Sinon on n’aurait jamais vu la fin.

C’est la fin de l’histoire.  Ils klaxonnent.  Ils crient.  Un accident.  Il faut qu’on rentre bientôt.  Tu sais, l’invitation est très gentille mais ce n’est pas très pratique.  Une prochaine fois.

Alors, tu es partie.  Normandie.  Caen?  Non.  C’est presque ton rêve.  Est-ce qu’il faut que ce bébé soit aussi bruyant?  Ton bébé?  Oui.

Aujourd’hui, on parle des enfants.  On ne sait jamais.  Pas encore.  Etc.

Mona.  Merci pour le conseil.  Mona et ses deux enfants.  Un amoureux de convenance.  Cherbourg.  A bientôt à Cherbourg Mona.  Une fois, tu m’as déconseillé, avant que tu susses que je t’aimais.  Je t’aime toujours Mona, et ça, ce n’est pas un mensonge.

Mon premier baiser?  J’étais agressé.  Une fille moche.  On oublie ce soir-là d’enfance.

Maintenant, il parle sans cesse de sa fille.  On en a marre ….

Maintenant, elle vient avec son fils.  On arrive.  Elle parle à sa mère.  Elle parle à sa mère.  J’attends.

Et, comment va ta mère?  Tu es où maintenant, mon amour?  Tu serais rentrée avec moi, mais tu es partie.  Et quand est-ce que tu reviendras?  Trois ans.  Quatre ans.  Tourne la page.

Jennifer.  Tout le monde sait bien celui que tu aimes.  Et il t’aime également. C’est tragique.

Une vieille mariée, plutôt que Jennifer.  Mariée anglaise.  Ennuyeuse.  On est tous trop sérieux.

Ah.  Elle a pris son nom.  Les australiennes sont moches, toutes sauf Jennifer.  Mona était une grande beauté en Australie.  Elle est une grande beauté, malgré ses enfants, malgré ses défauts.

Un homme bête.  Comment ça que tu ne reconnais pas sa beauté?  Tu passes trop de temps entouré par les adolescentes.

Connaître les vieilles.  Elles sont toutes en couple, et peu intéressantes.  Mona a dit mon nom.  Elle m’a souhaité un joyeux anniversaire.  Je lui ai souhaité un joyeux noël.  Je lui ai dit ‘félicitations’ et elle m’a demandé pour quoi.  Ah.  Tout ça, c’est une blague.  Tout est devenu très sérieux très vite.

Oui.  Oui.  Catherine.  Tu as raison.  Tu es la raison.  Tu nous as rendu déprimé.  Il fallait toujours être à tes côtés.  Je regardais par la fenêtre.  Je ne pouvais pas voir la rue, tristement.  J’ai bien connu cette vue.

Et, voilà.  J’ai oublié ton anniversaire Catherine.  Je n’oublierai jamais celui de Rebecca, le premier août.  Premier amour.  Dernier amour.

Dis, Rebecca, nous étions très proches.  Si je te dis que je regrette?  Il est trop tard.  Je t’ai perdu.  J’ai perdu ta petite sœur, qui avait tellement besoin.  Je vous ai aimé, toutes les deux.

Et, il y avait une raison.  Et je parlais vaguement.  Peut-être que je parlais de toi, Rebecca.  C’est exactement ce que je faisais.  Je me foutais d’Emily.  Je chéris tes mots Rebecca, mots simples, qui disent adieu.

Adieu Rebecca.  Mona.  A très vite, tout de suite.  Les amours de ma vie.  On n’oublie qu’une seule.  Lucy ….  Mais, à bientôt Lucy, dès que possible Lucy.  Tu m’as déçu Lucy, mais pas terriblement, et, peut-être que je ne t’aime plus.